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    Face à la presse, Jean-Louis Moulot, DG de la Sodexam : « L’aéroport de Bouaké devrait être, dans trois ans, le deuxième aéroport international de Côte d’Ivoire »

    Face à la presse, Jean-Louis Moulot, DG de la Sodexam : « L’aéroport de Bouaké devrait être, dans trois ans, le deuxième aéroport international de Côte d’Ivoire »
    Publié le
    Par
    JH Koffo
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    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    Jean-Louis Moulot, le DG de la Sodexam, face à la presse, a laissé entendre que l’aéroport de Bouaké devrait être, dans trois ans, le second aéroport international de la Côte d’Ivoire.

    L’aéroport de Bouaké est en passe de devenir, d’ici à 2028, le deuxième aéroport international de Côte d’Ivoire, après celui d’Abidjan. Jean-Louis Moulot, le Directeur général de la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM), l’a annoncé lors d’un déjeuner de presse, le vendredi 17 janvier 2025, dans un établissement hôtelier à l’aéroport d’Abidjan.

    « (…) Avec l’accord du ministère des Transports, nous avons lancé le processus pour obtenir l’internationalisation de l’aéroport de Bouaké. Pour ce faire, il faut passer par deux étapes. La première consiste à s’assurer que l’aéroport est conforme en termes de procédures internationales et de sécurité. La SODEXAM s’est employée à mettre en place ces recommandations. La deuxième étape concerne les travaux d’infrastructures afin de mettre l’aéroport aux normes nécessaires pour traiter les vols internationaux. Cette étape devrait démarrer en 2025 afin que, dans un maximum de deux à trois ans, l’aéroport de Bouaké soit le deuxième aéroport international de notre pays », a déclaré le DG de cette structure qui, en plus de la veille météo nationale, assure la gestion des plateformes aéroportuaires installées à l’intérieur du pays.

    Face aux médias, il s’agissait pour le premier responsable de la SODEXAM de dresser le bilan de l’exercice 2024 et de présenter les perspectives pour 2025. Jean-Louis Moulot a expliqué que l’organisation de la CAN 2023 (disputée de janvier à février 2024) a été la plus grosse activité de la structure. Un événement lors duquel le DG Jean-Louis a assuré, dans le Comité d’organisation, le rôle de président de la Commission de la logistique et du transport.

    La SODEXAM avait géré la configuration de quatre aéroports domestiques (Yamoussoukro, Bouaké, San-Pédro et Korhogo) en aéroports internationaux. Ces aéroports avaient, pour l’occasion, reçu, selon Jean-Louis Moulot, des équipements de pointe et du personnel qualifié pour traiter des vols internationaux. Parmi les services de sécurité et de contrôle présents dans un aéroport international, on trouve la police, la douane, les pompiers, les services de santé et les services de délivrance de visas à l’arrivée, entre autres.

    « Nous avons enregistré sur ces aéroports 628 vols nationaux et 58 vols internationaux, avec un total de 15 018 passagers accueillis. (…) Ce fut un moment de révolution pour nous, mais riche en enseignements. Dieu merci, tout s’est bien passé. »

    “Dans aucun pays au monde, les prévisions météo ne sont sûres à 100 %

    Sur les activités météorologiques, Jean-Louis Moulot s’est félicité des efforts déployés par ses équipes pour affiner ses prévisions. Il s’est défendu face à certaines critiques sur le sujet. « (…) Il faut savoir que, pour des pays dits industrialisés et donc plus avancés en la matière, comme les États-Unis, le taux de fiabilité des prévisions météo se situe entre 90 et 95 %. Dans aucun pays au monde, les prévisions météo ne sont sûres à 100 %. En Côte d’Ivoire, nous sommes à un taux de fiabilité de 80 %. Nous ne sommes donc pas à la traîne en matière de prévisions météorologiques à l’échelle mondiale », a déclaré le DG Jean-Louis Moulot.

    Pour rendre ses données encore plus précises, la SODEXAM a annoncé envisager de se doter de radars météo dans les années à venir. Jean-Louis Moulot a expliqué que la Côte d’Ivoire ne dispose plus de cet appareil depuis les crises de la décennie 2000. Selon lui, le prochain appareil du genre est attendu pour 2025. Il a également annoncé le développement d’applications numériques qui permettront une meilleure prévision météo.

    Sur le plan financier, le DG de la SODEXAM a estimé que l’entreprise est en bonne santé, avec un bilan « en hausse constante depuis 2021 ». En 2021, elle avait réalisé un bénéfice de 138 millions de FCFA ; en 2022, c’était 1,281 milliard de FCFA, 1,661 milliard en 2023, puis 1,613 milliard de FCFA en 2024. « Ceci nous permet de constater que la SODEXAM se porte bien en tant qu’entreprise. Elle fait partie des entreprises qui versent des bénéfices à l’État, son actionnaire unique, au terme de chaque exercice financier. »

    Jean-Hubert Koffo

    Légende : Jean-Louis Moulot, le DG de la SODEXAM, a fixé les objectifs de sa structure pour les prochaines années

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