La scène diffusée le vendrdi 5 janvier 2018, sur les réseaux sociaux a suscité des réactions : à son domicile, un tuyau à la main, DJ Arafat bastonne un de ses danseurs couché sur le ventre, les bras en croix, après l’avoir mis à poils.
L’artiste-chanteur reproche à sa « victime » le fait d’avoir été pris en train de ‘’fumer de la drogue’’.
Adou Richard Christophe procureur de la République se prononce sur l’affaire : « J’ai été informé de cette histoire mais je vais vérifier. Les faits se sont déroulés, semble-t-il, aux Deux-Plateaux ou à Angré. Je vais vérifier avec mes éléments qui sont sur place s’il y’a une plainte qui a été portée, pour suivre la procédure. (…) Oui, évidement nous pouvons nous auto-saisir. Mais comme je vous l’ai dit, je n’ai pas encore vu l’élément parce que je n’étais pas sur place.
(Il est rentré de Paris dans la soirée du 7 janvier 2018, après un séjour en France : Ndlr). Et là-bas, je n’avais pas accès à internet. Déjà, j’ai demandé deux choses. Dans un premier temps, j’ai demandé aux agents de la DITT (Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques) de me retrouver l’élément, et on va voir ce qu’il y’a lieu de faire. Les agents de la DITT sont les gendarmes de l’internet, comme on le dit. Ce sont les gendarmes de tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Ce sont nos unités ici.
Et la deuxième chose est adressée en direction du commissariat du 22è Arrondissement de Police. Je dois savoir si une plainte y’a été portée, car c’est leur zone de compétence. Ce sont eux qui doivent avoir reçu la plainte, et me rendre compte de ce qui s’est passé. Maintenant, si la personne n’a pas porté plainte, que je regarde et constate que les faits méritent une poursuite, évidemment, je les engage tout de suite. Pour le moment, je n’ai pas encore vu le film ».
Claude Dassé