Après l’enregistrement de l’émission ‘’Appel sur l’actualité’’ à partir d’Abidjan à l’occasion du FEMUA, Juan Gomez confie à Afrikipresse les secrets de la longévité de cette émission.
Qu’est-ce qui vous a amené à créer cette émission ?
L’émission a aujourd’hui 20 ans. C’est une histoire qui dure et qui me comble tous les matins. C’est l’envie de donner la parole aux auditeurs dans une période où tous les citoyens ont un point de vue à donner aux sujets d’actualité dans leur pays, et partout dans le monde. Notre principe, c’est donc, d’ouvrir l’antenne, de leur permettre de s’exprimer et de réfléchir ensemble sur des sujets politiques, de société, de sport etc… de débattre et d’échanger ensemble.
Vous débattez surtout des sujets d’actualité qui dérangent, n’avez-vous jamais eu de problèmes avec des gouvernements ?
Ça pourrait étonner, mais c’est assez extraordinaire parce que depuis 20 ans notre équipe n’a jamais eu de problèmes avec un gouvernement que ce soit. Et je pense que les raisons qui peuvent expliquer cela, c’est qu’avant la fin de l’émission, chacun y trouve son compte. C’est-à-dire qu’on essaie d’équilibrer, on prend les différents points de vues, on alterne, les “pour”et les “contre”; ce qui fait qu’à la fin de l’émission, on a le sentiment d’avoir pris en compte ce que pense la majorité l’opinion public.
Que représente le FEMUA pour RFI, surtout pour Juan Gomez ?
Aujourd’hui, le FEMUA est incontournable sur le continent africain. Il est et je pèse mes mots, le plus grand festival d’Afrique. Moi ce qui me comble dans ce festival, c’est l’aventure. L’ampleur de ce festival qui a démarré il y’a 10 ans, alors que personne ne lui présageait un tel succès. Encore, ces deux facettes évidement sa phase musicale avec notamment les plus grands artistes du monde également le côté social qui me séduit. Je trouve cela extraordinaire de pouvoir d’année en année chercher à innover. Jusqu’à aujourd’hui construire un logement social. Je pense que c’est à saluer. C’est-à-dire qu’on vient faire la fête mais on n’oublie pas que juste à côté, il y’a des gens qui vivent dans les conditions défavorisées.
Ouattara Roxane
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