Lors de la marche de protestation, mercredi 5 août, contre la disparition d’un journaliste guinéen, des ministres, des responsables d’organe de presse et de l’instance de régulation des médias en Guinée, ont exprimé leur compassion, leur tristesse, et ont garantie qu’ils se battront pour que lumière soit faite. Réactions !
« Les membres de la HAC ont appris la disparition du journaliste. Nous sommes consternés et très préoccupés par cette disparition. Nous avons invité la direction d’Espace à la HAC. Nous avons entendu à la radio qu’un journaliste d’espace avait disparu depuis dix jours. Depuis avant-hier, nous avons commencé à alerter toutes les autorités sécuritaires et même la Présidence de la République pour nous renseigner de ce qui se passe. Comme d’habitude, je m’implique personnellement quand il s’agit d’une violence faite à un journaliste.
En tant qu’institution de défense des droits de la presse, depuis que nous avons appris, nous sommes à pieds d’œuvre sans même être saisi officiellement. Dès qu’un journaliste a un problème, vous devez nous saisir tout de suite même avant la police. Cette maison est la vôtre. Si vous avez un problème, vous venez ici, il n’y pas quelqu’un puisse venir vous tirer d’ici. C’est pourquoi je dis : « ensemble, retrouvons Chérif ». Pour le moment, nous sommes en train de tout faire pour que lumière soit faite sur cette disparition ».
Propos recueillis par Aliou BM Diallo, à Conakry-pour Afrikipresse