Debbie Birx, la Coordinatrice Américaine de la Lutte contre le SIDA a procédé à Johannesburg, en Afrique du Sud, à la signature du mémorandum d’approbation du Plan Opérationnel de PEPFAR Côte d’Ivoire (COP 2017).
D’un budget de 160.180.308 de dollars, soit environ 96 milliards de FCFA, le COP 2017 élaboré par l’équipe pays de PEPFAR Côte d’Ivoire, en collaboration avec le gouvernement ivoirien et d’autres partenaires, a pour objectif de parvenir à l’élimination du VIH d’ici 2030, et couvrira la période d’octobre 2017 à septembre 2018.
Ce budget est supérieur de 20 millions de dollars à celui de l’année dernière. Dix millions de dollars du budget supplémentaire serviront à accroître de plus de 60% le nombre de personnes séropositives qui commencent le traitement antirétroviral (ARV), en parfait alignement avec l’objectif du plan national qui est de mettre sous ARV au moins 81% de la population vivant avec le VIH d’ici à 2020.
Les dix autres millions serviront à la mise en œuvre dans certains districts d’un paquet de services de prévention basé sur le modèle du PEPFAR appelé «DREAMS». Il vise quant à lui à réduire l’incidence du VIH parmi les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 10 à 19 ans.
La Côte d’Ivoire bénéficiera également d’un budget additionnel de trois millions de dollars pour développer un projet novateur de systèmes d’information géographique (SIG). Cet effort vise à créer une plateforme d’utilisation des données pour mieux orienter les programmes vers une prise de décision efficace qui conduira à une génération sans SIDA. Dans cette phase initiale, le projet se focalisera principalement sur le développement de l’infrastructure, principalement la mise en place d’un centre de données géospatiales ouvertes.
La rencontre de Johannesburg a également été l’occasion de recueillir les réactions des parties prenantes au niveau pays, en particulier pour la Côte d’Ivoire, le Programme National de lutte contre le SIDA (PNLS) représentant le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), le Fonds Mondial, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ainsi que les membres de la société civile représentant les personnes vivant avec le VIH et les populations clés.
Claude Dassé (Source ambassade USA)