La présidente du Cameroon People’s Party (CPP) Edith Kawala, a attendu la journée internationale de l’eau célébrée le mardi 23 mars 2016 à travers le monde, pour organiser une marche de réclamation à l’intention des pouvoirs publics, afin que ceux-ci trouvent les voies et moyens pour solutionner le problème d’approvisionnement en eau potable dans la ville de Yaoundé et ses environs.
Un problème récurrent bien connu par les habitants des autres grandes villes comme Douala, Bamenda ou Bafoussam. L’occasion faisant le larron, la jeune politicienne n’a pas manqué de rappeler au régime de Yaoundé les priorités urgentes auxquelles il devrait s’attaquer. Entre autres priorités mentionnées par Edith Kawala, figuraient en bonne place le problème de ravitaillement en eau potable dans ville de Yaoundé et ses environs, ainsi le sujet de la modification de la constitution qui alimente les conversations des citoyens et des hommes politiques du Cameroun en ce moment. Munis de petites cuves de couleur jaune, des ustensiles destinés à la collecte d’eau , les manifestants scandaient des expressions du genre « nous voulons de l’eau et non pas la modification de la constitution ou même des élections anticipées. L’urgence ici c’est l’eau potable dans nos villes ».
Edith Kawala n’était pas là à son premier coup. L’on avait également aperçu la présidente du CPP lors de la manifestation qui avait rassemblée à Douala plus de 600 personnes devant la guérite principale de l’hôpital Laquintinie de Douala, où une femme de 31 ans a perdue la vie avec ses deux bébés. Ce jour là Edith Kawala et d’autres acteurs politiques de la ville économique du Cameroun avaient exprimés leur ras-le-bol sur la façon dont les malades sont accueillis dans les centres hospitaliers à capitaux publics au Cameroun. Des acteurs de la société civile se sont prononcés sur cette marche et ont constaté que contrairement à d’autres initiées par le passé, elle n’a pas été réprimé par les forces de maintien de l’ordre. Ils estiment que les mentalités ont certainement évolués dans le camp des détenteurs du pouvoir, qui ont toujours vu les troubles à l’ordre public lorsqu’un parti d’opposition initie une action contraire à leur idéologie.
Francois ESSOMBA