Les lampions se sont éteints, le lundi 18 juillet 2016, dans la capitale Rwandaise, à Kigali sur le 27ème Sommet de l’Union africaine (UA). Au terme des travaux qui ont réuni les chefs d’État et de gouvernement du continent, Idriss Déby président en exercice de l’Union, a animé une brève conférence de presse. Face aux journalistes, le chef de l’État tchadien a exprimé ses sentiments devant l’échec de l’élection du successeur de la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, à la tête de la Commission cette institution.
«Nous avons fait des élections pour élire le nouveau président de la Commission mais aucun des trois candidats n’a obtenu les deux-tiers des voix. Nous avons donc été contraints de reporter la séance en janvier prochain. Lors de ces élections, tout le monde a voté, il y a eu des bulletins blancs on ne sait pas pourquoi. Pour les élections de janvier, en plus des trois candidats déjà connus, nous allons ouvrir la liste à d’autres candidats qui le désirent, tout en espérant cette fois que le nouveau président de la Commission sera élu», a déclaré, Idriss Deby.
Outre ce point phare du 27ème Sommet de l’UA, lors de ces travaux, il a longuement été question du respect des droits de l’homme, surtout celui de la femme et des enfants, du financement de l’UA qui devrait désormais revenir aux États africains eux-mêmes, de la lutte contre le Sida, volet qui a été confié aux Premières Dames, de l’éducation, de la santé…, qui doivent être la priorités des gouvernants.
À côté de la crise sud-soudanaise qui a été abordée, les chefs d’État et de gouvernement ont salué le retour du Maroc au sein de la communauté africaine, 32 ans après avoir claqué la porte à l’Organisation de l’unité africaine (OUA), aujourd’hui UA.
À l’époque, Hassan II, roi du Maroc avait pris cette décision pour protester contre l’admissionau sein de l’organisation de la République arabe démocratique (RASD) dont l’indépendance avait été proclamée par le Front Polisario.
C’est par courrier adressé à Paul Kagamé, président rwandais et hôte du sommet, que Mohamed VI, l’actuel roi du Maroc, a exprimé le désir du royaume chérifien d’intégrer à nouveau la communauté des nations du continent.
Claude Dassé