Une Biennale Panafricaine des Droits de l’Homme et de l’Humanitaire vient de voir le jour sur les bords de la lagune Ebrié. Elle a pour Commissaire général M. Yao Noel, journaliste.
Objectif poursuivi : La promotion et la protection des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire et en Afrique, afin que la dimension Droits de l’Homme soit en bonne place au nombre des priorités et préoccupations de l’émergence ivoirienne d’ici à 2020.
Qu’une telle organisation non gouvernementale (ONG) ait été créée à Abidjan sur cette terre ivoirienne il n’y a pas si longtemps encore, surchauffée et ébranlée, ne saurait surprendre.
La crise post électorale a laissé de lancinantes plaies avec plus de 3000 morts, des blessés, handicapés et estropiés à vie, des orphelins, des veuves, des veufs livrés à eux-mêmes, etc.
La crise a culminé en de nombreuses et cruelles violations et le pays en a gardé un souvenir amer, des stigmates indélébiles.
Mieux vaut prévenir que guérir, dit un adage bien connu. Passé la stupeur et l’horreur, le temps est venu de prendre date et de faire en sorte que de nouvelles violations ne se produisent.
Il faut, pour cela, inculquer la culture des Droits de l’Homme, de la promotion quotidienne à leur protection assidue et vigilante. De plus, quand intervient la guerre ou la crise -car hélas, les hommes et les sociétés semblent condamner à vivre au travers de crises permanentes – Il faut savoir raison et mesure garder. C’est pourquoi, il existe le Droit des conflits armés.
La Biennale Panafricaine des Droits de l’Homme et de l’Humanitaire pourra ainsi agir pour que la guerre, à défaut d’être évitée, ne conduise à d’insoutenables actes de barbarie tels que la fusillade des prisonniers (sans arme), le lancement des tirs d’obus sur des femmes ou des clients en plein marché, etc…
L’avènement de la Biennale Panafricaine des Droits de l’Homme et de l’Humanitaire est donc à saluer et à encourager. Pour vu seulement que cette nouvelle ONG qui se veut panafricaine ne sombre pas, elle aussi, comme nombre de ses devancières, dans des dédales et labyrinthes politiciens, partiaux et partisans.
afrikipresse