Le samedi 14 janvier 2016, le Club Ivoire de la Vienne (CIV) a reçu Bémitian Ouattara dans le cadre de ses rencontres avec les leaders associatifs de la diaspora ivoirienne vivant en Hexagone.
Le Club Ivoire de la Vienne regroupe l’ensemble des Ivoiriens et amis de la Côte d’Ivoire vivant dans le département français de la Vienne dont la capitale est Poitiers (centre-ouest de la France).
Créée depuis 1982, cette organisation des Ivoiriens dans la Vienne enregistre désormais les adhésions d’Ivoiriens résidant à Limoges et Bordeaux de la région Nouvelle Aquitaine. Le CIV vise à permettre aux Ivoiriens de se retrouver, à créer un élan de solidarité et d’amitié fraternelle entre ses adhérents, et également œuvrer à l’employabilité des membres dans les entreprises françaises. Depuis 1982, Henri Konan Bédié est le parrain honoraire de cette organisation qui a vu passer d’illustres cadres ivoiriens en son sein.
Diané Vamissa, actuel président du Club Ivoire de la Vienne situe les enjeux de la rencontre : «Monsieur Bémitian Ouattara est un acteur significatif et incontournable de la vie associative ivoirienne en France. Il était donc utile pour nous de le rencontrer afin de réfléchir et agir au renforcement des stratégies pour la prise en compte des préoccupations des Ivoiriens de l’étranger. Il nous a promis revenir dans l’objectif de poursuivre les réflexions. Nous avons surtout apprécié sa grande capacité d’écoute et la force de ses propositions ». La rencontre s’est tenue à la salle Sonart de la cité Descartes de l’université de Poitiers.
Bémitian Ouattara, s’est réjoui de l’initiative de la CIV et s’est senti honoré d’avoir été l’invité par une organisation dont la réputation a dépassé les frontière hexagonales : « Au terme de cette rencontre, je me rends compte que les Ivoiriens de l’étranger ont saisi la nécessité de leurs implications dans les questions ivoiriennes de développement. Et cela, à tous les niveaux du système de développement de notre pays. En ce qui me concerne, je continue d’expliquer à mes compatriotes vivant en France qu’il est venu le temps de prendre notre part dans ce que notre pays va devenir demain. Et il est également temps que les pouvoirs publics ivoiriens regardent les valeurs de la diaspora aux fins d’en faire des maillons effectifs d’une Côte d’Ivoire émergente ».
Jean-Paul Oro, envoyé spécial à Poitiers