Selon le rapport de l’index Quantum Global Research Lab publié jeudi 20 avril 2017, la Côte d’Ivoire se classe 6e dans le top 10 des destinations d’investissement les plus attrayantes du continent derrière la Zambie, l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Maroc et le Botswana ( classé 1er).
Dans un communiqué de l’agence de presse APO transmis à Afrikipresse le rapport justifie : « Le Botswana se démarque par divers facteurs, dont la meilleure cote de crédit, la balance des comptes courants, la couverture de l’importation et la facilité des affaires. » Et au professeur Mthuli Ncube, Directeur de Quantum Global Research Lab de commenter : « Malgré les défis externes considérables et la chute du prix du pétrole, de nombreux pays africains manifestent une volonté accrue d’assurer leur croissance durable en diversifiant leur économie et en introduisant des politiques favorables pour attirer les investissements étrangers. Le Botswana en est un exemple : son emplacement stratégique, sa main d’œuvre qualifiée et son environnement politique stable ont attiré l’attention des investisseurs internationaux et ont donné lieu à un important afflux d’IED ».
Selon toujours le rapport, les cinq principales destinations d’investissement en Afrique ont attiré un IED global de 13,6 milliards de dollars. Le Maroc a été classé deuxième sur l’index grâce à sa forte croissance économique, sa position géographique stratégique, l’augmentation des investissements directs étrangers, sa balance de couverture des importations et son environnement d’affaires globalement favorable.
L’Égypte s’est vu attribuer le troisième rang en raison de l’augmentation des investissements directs étrangers et de sa population urbaine croissante.
Le quatrième pays sur la liste, l’Afrique du Sud, s’est distingué grâce à la croissance de son PIB, la facilité de faire des affaires dans le pays et son importante population.
Enfin, la Zambie a été classée cinquième sur la liste sur la base de son investissement intérieur et de sa disponibilité monétaire.
« Avec une population de plus d’1 milliard d’habitants et une classe moyenne en pleine croissance, l’Afrique offre clairement d’importantes opportunités d’investissement dans les secteurs qui ne sont pas liés aux matières premières tels que les services financiers, la construction et la fabrication, parmi d’autres. Toutefois, les réformes structurelles et une plus grande participation du secteur privé sont essentielles pour libérer le véritable potentiel de l’Afrique », a conclu Mthuli.
Philippe Kouhon