“La violence contre les femmes et les filles persiste sous de nombreuses formes. En Guinée, plusieurs femmes continuent de mourir en donnant la vie. Les femmes continuent d’être exclues de certaines prises de décision, et la liste est encore longue”, constate avec regret Mme Séraphine Wakana, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies en Guinée, à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme.
Depuis 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies a institué la célébration de cette journée tous les 8 mars, à travers le monde. Le but est de “continuer le plaidoyer pour un monde plus égalitaire, plus juste et ou chaque femme et chaque homme pourra réaliser ses aspirations et son épanouissement matériel et moral”.
2016 constitue la commémoration du 21ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing pour la réalisation des droits des femmes. Le thème est “Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes”.
Pour l’occasion, Mme Séraphine Wakana rend hommage aux femmes et filles de Guinée pour leur “courage, leur bravoure et leur engagement pour le devenir d’une Guinée meilleure et prospère”.
En Guinée, précise la coordinatrice de l’ONU, la spécificité de la célébration de cette fête est liée au fait qu’elle intervient dans un contexte politique marqué par la formation du Gouvernement avec la nomination de 7 femmes comme chef de département ministériel et de la déclaration de fin de la maladie Ebola qui a fait beaucoup plus de victimes parmi les femmes.
“C’est le lieu ici de réaffirmer notre engagement à accompagner la Guinée à consolider les acquis de ces dernières années en matière de Promotion et de protection des droits de la femme”.
À l’occasion du 8 mars, l’Organisation des Nations Unies compte mettre l’accent sur les moyens d’accélérer l’Agenda de 2030, sur la création d’un élan pour la mise en œuvre effective des nouveaux objectifs de développement durable, des nouveaux engagements pour l’initiative Franchissons le pas d’ONU Femmes et d’autres engagements existants sur l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et les droits des femmes, ajoute Mme Wakana.
Aliou BM Diallo