Le Gouvernement béninois dans le but d’améliorer la compétitivité au port autonome de Cotonou, a entrepris un certain nombre de réforme telle que la dématérialisation de la liasse documentaire du pré-dédouanement.
Dans sa conception et dans son application au niveau de la filière vente de véhicules d’occasion, la réforme réduit l’intervention des transitaires , déclarants en douane, enleveurs et passeurs.Se disant menacés de disparition ,ceux-ci entendent donner de la voix dans les jours à venir, si rien n’est fait.
« Nous voulons que l’État arrête de donner des agréments à des gestionnaires de parcs de vente de véhicules d’occasion et qu’il interdise à ceux à qui il a déjà délivré ces agréments de continuer de frapper les déclarations » a déclaré Benoît Seydou, responsable syndical, approché par Afrikipresse.
Pour l’instant, transitaires, déclarants en douane et autres acteurs de la chaîne sont en négociation avec les autorités en charge de la mise en œuvre de cette réforme.
Ils comptent se faire entendre à travers un sit-in géant, si les négociations n’aboutissent pas.
Cette réforme reposesur le décret n°2015-259 du 15 mai 2015 portant fixation du cadre applicable à la dématérialisation de la liasse documentaire du pré-dédouanement en République du Bénin et sur l’arrêté interministériel Année 2015 n°097 du 22 mai 2015 portant barème des coûts de délivrance de certificats, permis et autorisations relatifs à la dématérialisation des liasses documentaires de pré-dédouanement des marchandises et véhicules, à l’importation, à l’exportation, en transit au port de Cotonou, à travers le mécanisme de la signature électronique.
Cela permet aux gestionnaires de parc de vente de véhicules d’occasion disposant d’agrémentd’opérer des déclarations, à les déclarations depuis leur bureau, au détriment des autres acteurs et maillons de la chaîne cités plus haut.
Ariel Gbaguidi