En effet, convoqué le mardi 28 juillet et le mercredi 29 juillet 2015, à la brigade de recherche de la gendarmerie nationale, M. Titi a été déféré devant le parquet du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau mercredi en début d’après midi, avant d’être présenté au juge d’instruction du premier cabinet qui l’a mis sous mandat de dépôt, et ordonné qu’il soit transféré à la MACA.
Le Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPCI), attaché au principe de la liberté de la presse, condamne, fermement, cette arrestation et cette détention qui violent le principe de la dépénalisation des délits de presse consacrée par la loi 2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire ;
Le SYNAPPCI exige, par conséquent, la libération immédiate et sans condition de M. Titi, et l’assure de son total soutien et de sa solidarité dans l’épreuve qu’il traverse ;
Fait à Abidjan le 30 juillet 2015
Pour le BEN du SYNAPPCI
Le Secrétaire Général
Guillaume GBATO