L’artiste La Wass (Seri Wassia, à l’état civil) est devenue une chef d’entreprise dans l’Hexagone, avec la création de sa société de transit, qui s’occupe de faciliter l’importation et l’exportation des biens et marchandises entre l’Afrique d’une part, la France, l’Europe et le monde d’autre part.
Qui ne se souvient pas de son album à succès, ‘’L’amour n’a pas de frontière’’ ? Mis sur le marché discographique en 1990, le vinyle fut un succès aussi bien médiatique que commercial. À l’époque déjà, la chanteuse avait donné le ton de l’unité nationale à travers ce qu’elle a de plus cher, la musique, en appelant toutes les communautés à briser les barrières raciales et ethnique pour épouser l’hymne à l’amour. Son album ‘’L’amour n’a pas de frontière’’ qui allait en guerre contre toutes sortes de clivages avait été consacré par les médias comme le tube de l’année en Côte d’Ivoire.
Depuis l’hexagone où elle réside voilà plus d’une trentaine d’année, la chanteuse d’origine ivoirienne qui a plusieurs cordes à son arc était rentrée, par la suite dans la production cinématographique. Sous sa houlette, plusieurs films, avec des acteurs africains seront réalisés aussi bien en Côte d’Ivoire, en Afrique centrale qu’en Europe.
«De la musique au cinéma, il n’y a qu’un pas que j’ai décidé de franchir pour l’amour pour l’art. Ce fut une belle expérience pour moi car, il était important que j’apporte ma contribution pour le développement, l’avancement du 7è art africain. Ce fut comme je vous l’ai déjà dit, une belle expérience pour moi, pour les acteurs que j’ai pu solliciter et l’équipe de production avec laquelle j’ai travaillé durant toute cette période de production cinématographique qui a duré plusieurs années », se souvient la chanteuse actuellement à Abidjan pour des vacances.
Aujourd’hui, sans tourner définitivement tourné dos au monde des arts et de la culture, Seri Wassia consacre plus de temps au développement de ses affaires. Toujours entre deux avions, elle fait désormais face à un nouveau défi, celui du monde des affaires avec sa société de transit. Affaire à suivre !
Claude Dassé