En conférence de presse, sur la question de la Cybersécurité, Chimère Gueye expert en Cybersécurité et lutte contre la cybercriminalité estime qu’il est important de sécuriser les institutions sur place qu’ailleurs.
La cybercriminalité gagne du terrain. Pour Chimère Gueye expert en Cybersécurité et lutte contre la cybercriminalité, le monde ne regorge plus que de “brigands avec des kalachnikovs“. Les criminels les plus dangereux sont armés d’ordinateurs ou de téléphones.
Devant l’essor de ce fléau, il a invité, au cours d’une conférence de presse le lundi 9 mai 2022 au Plateau, les États Africains à se pencher sur cette question.
“Les brigands d’aujourd’hui ne sont plus armés de kalachnikovs. Ils ont plutôt des ordinateurs et c’est pourquoi nous devons sécuriser les institutions sur place“, a indiqué l’expert qui s’érige comme le bouclier solide contre le hacking en Afrique.
Selon Chimère Gueye, l’Afrique en la matière dispose de ressources humaines pour endiguer la montée en puissance des risques liés à la cybersécurité devenue une préoccupation majeure des organisations de tous secteurs confondus. Les États, dira-t-il, devront faire confiance à la compétence africaine.
Pour le Colonel Babacar Sedikh Diouf, l’enjeu est au-delà de la sûreté des transactions financières. “on est en mesure d’anticiper, de faire de la dissuasion et d’anticiper les actions de personnes malveillantes“, a-t-il recommandé.
Cette rencontre s’est déroulée en présence du représentant du Ministre de la Justice du Gouvernement ivoirien et de plusieurs figures de la finance nationale et internationale, dont Charles Kié, PDG de Genesis Holding.
Ange Kouadio avec Sercom