La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé le mercredi 29 octobre avoir rejeté la demande de mise en liberté de Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien pour assister aux obsèques de sa mère.
« Après avoir examiné les arguments de la Défense, du Gouvernement de la Côte d’Ivoire, du Greffe, du Procureur et du Représentant légal des victimes, la Chambre de première instance I a rejeté la demande de la Défense de mise en liberté de M. Gbagbo pour une période d’au moins trois jours, sous réserve d’un certain nombre des conditions, afin d’organiser et assister aux funérailles de sa mère », note le communiqué de presse.
La Cour concède que le transfert de l’ex président en Côte d’Ivoire afin d’organiser les funérailles de sa mère constituait effectivement « des circonstances humanitaires »
Toutefois, elle ne peut justifier la demande compte tenu des garanties logistiques et sécuritaires suffisantes.
« Son octroi (la demande de transfert) pourrait faire courir un risque de mettre en danger la population en Côte d’Ivoire, le personnel de la Cour et M. Gbagbo lui-même », notent les juges.
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a perdu sa mère, Gado Marguerite le 15 octobre dernier en Côte d’Ivoire. Vivant au Ghana depuis la chute de l’ex chef de l’Etat, elle est morte alors qu’elle tentait de rejoindre son village natal (Gagnoa, centre-ouest de pays) par la route. Elle était âgée de plus 90 ans.
F. O