L’Assemblée générale des Nations unies est toujours un moment excitant même pour les habitués. Les journalistes et leurs matériels sont contrôlés comme tous les ans , un rayon de sécurité d’au moins 3 blocs mis en place, est toujours en place. C’est aussi un moment de retrouvaille et de grands discours. Des selfies avec les autorités qu’on rencontre rarement. Coulisses!
Le parcours de combattant des journalistes badge ‘’P’’

Ils portent le badge avec la mention ‘’P’’ et pour les journalistes temporaires, la validité est du 17 septembre au 4 octobre 2019.
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C’est la routine pour certains qui voyagent à travers le monde. Pour passer les barrières de sécurité dans les aéroports il faut montrer pattes blanches. C’est pareil aux Nations unies. Les journalistes plus nombreux que les acteurs politiques, doivent déverser l’ensemble de leur package sur le tapis à scanner. À l’AG de l’ONU, les postes de sécurité sont multiples. Un premier passage depuis l’extérieur qui donne droit d’entrée dans la cour du bâtiment qui abrite les conférences. Une fois à l’intérieur, un deuxième poste de sécurité qui donne droit aux salles de conférences. Et enfin se faire escorter par des agents de l’Onu pour avoir accès aux salles de conférence.
La sécurité met en difficulté des délégations officielles

Les jours précédant le débat général et l’arrivée des chefs d’État et de gouvernement, c’est un léger dispositif de sécurité qui a été déployé autour de la zone des Nations unies. Le dispositif a été renforcé à partir du 23 septembre 2019 , veille du débat général. Ce lundi. 23 septembre 2019, c’est à pied et après un long détour ( lié à la difficulté d’accéder en véhicule au périmètre des Nations unies ) que le vice-Président de la Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan.
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est arrivé à la mission permanente ivoirienne au N°800 sur la 5th Street Nw et la 2eme avenue, pour le déjeuner de la délégation ivoirienne.
Les manifestations de rue
C’est une tradition. Des activistes, des ONG et organisations de la société civile trouvent dans ces rencontres l’opportunité de se faire entendre, pour soutenir des dirigeants, soit pour les dénoncer. C’est le cas cette année de l’Iran. Sur la 5eme avenue au croisement de la 44e rue, une forte colonie iranienne crie : « le peuple iranien veut le changement de régime ».
Le président Emmanuel Macron en mode décontractée à New York
Après son sommet sur l’Amazonie et peu avant l’ouverture du sommet sur le climat suivi de la réunion de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle, le Président français Emmanuel Macron, a fait un tour à l’extérieur du bâtiment sans sa veste et sans les membres de sa délégation.
Sur le chemin, il a fait des accolades aux personnes qu’il reconnaissait, les saluant avec enthousiasme.
Philippe Kouhon, envoyé spécial à New York