En Côte d’Ivoire, la ministre de l’Économie, du Plan et du développement, Nialé KABA, assuré que les perspectives économiques du pays demeurent bonnes.
La ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a assuré que les perspectives économiques de la Côte d’Ivoire demeurent bonnes. Elle l’a indiqué lors de la conférence de presse “Les rendez-vous du Gouvernement” du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg), le 29 janvier 2025 à la Primaire. Selon la ministre, l’économie ivoirienne se montre résiliente avec des investissements en hausse depuis 2011, malgré un contexte international difficile.
Hausse de l’investissement privé
Le taux d’investissement global est passé de 14,1% du PIB en 2011 à 26,2% en 2024, avec une expansion plus forte de l’investissement privé. « Cela traduit bien le fait que le gouvernement a fait du secteur privé le moteur de la croissance économique », a indiqué Nialé KABA.
Le taux de croissance du PIB réel s’est établi en moyenne à 8% entre 2012 et 2019, à 0,7% en 2020 du fait de la pandémie de COVID-19, avant de rebondir à 6,5% sur la période 2021-2024. Le PIB par habitant a presque doublé, passant de 789 803 FCFA à 1 535 135 FCFA, entre 2012 et 2023.
Des indicateurs macroéconomiques solides
À en croire Nialé KABA, le cadre macroéconomique est solide avec une diminution progressive du déficit budgétaire, estimé à 4,0% du PIB en 2024 contre 5,2% du PIB en 2023 et 6,8% en 2022. On note également par une inflation maîtrisée à 3,5% en 2024, comparativement à 4,4 % en 2023, grâce aux initiatives visant à lutter contre la hausse des prix.
De plus, le risque de surendettement demeure modéré, avec un ratio de la dette estimé à 58,1% en 2023, bien en deçà de la norme communautaire de 70%. On observe aussi une amélioration du taux de pression fiscale, qui a augmenté de 10,9% en 2015 à 14,4% en 2024.
D’autres indicateurs mettent en lumière les performances économiques, en particulier la transformation structurelle de l’économie qui a été initiée grâce à l’essor du secteur secondaire, lequel constitue désormais 23,6% du PIB en 2024, contre 19,3 % en 2011. Cela s’accompagne également d’une amélioration de l’environnement des affaires, ainsi que la création du Tribunal de commerce d’Abidjan, la mise en place du Guichet unique du permis de construire et du Guichet unique du commerce extérieur (GUCE).
Avec CICG