La fédération des producteurs d’anacarde de Botro, Diabo et Landjibonou, dans le département de Botro au centre de la Côte d’ivoire s’est entretenue avec le ministre ivoirien des transports, Amadou Koné, le samedi 12 octobre 2019 à Bouaké.
Ils sont environ 756 producteurs d’anacarde, un chiffre non exhaustif, répartis sur l’ensemble des 172 villages du département de Botro, désormais membres de la fédération des producteurs d’anacarde présidée par madame Rebecca Yao.
Née à la suite de l’intervention du ministre Amadou Koné, en juin 2019, face à une campagne d’intoxication des planteurs d’anacarde par certains usuriers et contrebandiers, la fédération des producteurs d’anacarde de Botro a voulu par cette rencontre témoigner sa reconnaissance au ministre ivoirien des transports.
En effet, alors que le gouvernement ivoirien avait mis les moyens afin que les producteurs ivoiriens d’anacarde ne subissent pas le cours des marchés internationaux très bas, certains cadres de la région du Gbêkê autrefois fief du PDCI-RDA ont réussi à convaincre les paysans de ne pas vendre leurs productions à l’Etat de côte d’ivoire sous prétexte que cette manne financière profiterait au pouvoir Ouattara.
« Alors que nos parents étaient dans un dilemme de vendre ou pas vendre leurs productions, vous nous avez convaincus et ceux qui ont accepté de travailler avec le GIE, groupement d’intérêt économique et le conseil anacarde sont aujourd’hui heureux de vous avoir suivi.
Et les paysans qui hier cachaient leurs productions ou qui les bradaient à 100 fcfa ont compris qu’ils étaient manipulés et ont fini par adhérer à notre organisation. C’est pour toutes ces raisons que mes parents de Botro sont venus vous dire merci, à vous, au Premier ministre et surtout au président Ouattara pour son combat en faveur des paysans d’anacarde, principale matière première de Botro » a dit Rebbeca Yao.
« Le rôle de l’Etat est de veiller sur tous les Ivoiriens. Le rôle du président de la république est de faire en sorte que les conditions de vie de l’ensemble des populations soient meilleures(…)
Dans le cadre de l’anacarde, les prix sur le marché international n’étaient pas ce que vous attendiez. Le chef de l’Etat a donc pris sur lui, la responsabilité d’acheter aux mains des producteurs 200.000 tonnes d’anacarde au prix de 375 fCfa le kilogramme là où des usuriers vous proposent 100 fcfa et parfois 50 fcfa le kilo. Tout ceci pour relever le prix d’achat aux producteurs.
Et il fallait que les planteurs de Botro bénéficient de cette mesure. C’est ce que, Rebecca et moi avons fait. Il faut continuer à faire confiance au gouvernement. Ne vous découragez surtout pas. Ne vous laissez pas tromper par des politiciens qui ne vous apportent rien dans votre quotidien » a conseillé, Amadou Koné, parrain de la fédération des producteurs d’anacarde du département de Botro.
Philippe Kouhon, envoyé spécial à Bouaké
