‘’Quel journaliste pour une Côte d’Ivoire émergente ‘’. Tel était le thème central de la rentrée solennelle de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) qui a eu lieu le mercredi 5 avril, à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau.
André Apeté, Directeur de cabinet du ministre de Communication, de l’Economie numérique et de la Poste représentant Bruno Nabagné Koné a déclaré que cette rentrée solennelle de l’Unjci montre que beaucoup de choses ont été faites pour l’épanouissement des journalistes de Côte d’Ivoire. Et d’ajouter qu’il est important que le journaliste soit représenté dans notre espace de développement. « Au terme de votre parcours professionnel, vous devez laisser une trace par votre effort. Il faut qu’on puisse dire qu’il y a eu une belle plume. Mais, mieux encore, vous devez être des hommes professionnels et rigoureux. Travaillez pour vos patrons, mais travaillez pour vous-mêmes, libérez-vous de vos patrons pour donner le meilleur de vous-mêmes car vous avez du mieux en vous. » a-t-il conseillé.
André Apeté a traduit toute la gratitude du ministre à l’Unjci avec à sa tête Traoré Moussa pour l’opportunité qu’il lui offre d’être présent à la cérémonie.
Avant lui, Venance Konan, directeur général du quotidien gouvernemental Fraternité-Matin a instruit les journalistes sur le thème de cette rentrée solennelle. Selon lui, dans les années soixante, le journalisme avait pour objectif d’informer et de former les Ivoiriens. « Mais aujourd’hui, on a évolué et nous sommes dans une période de mutation ou les supports anciens sont en train de mourir au profit des nouveaux supports. Malgré cette mutation, on doit rester accrochés aux fondamentaux qui sont le professionnalisme, l’éthique et la déontologie. La formation d’un journaliste, c’est l’effort qu’il fait sur lui-même. Mais, au niveau de nos mentalités, nous devons faire une imputation et surtout un retour en arrière. Nous avons encore des valeurs en nous qui n’ont pas disparu, il faut respecter simplement le métier en appliquant l’éthique et la déontologie. Quand on parle d’Ivoirien nouveau, ce n’est pas des nouvelles têtes qu’on aura, c’est de nous-mêmes qu’il est question. L’Ivoirien nouveau est celui qui aime le travail, qui aime l’autre et qui a envie de réussir sa vie en nous formant. » a expliqué Venance Konan.
Traoré Moussa, président de (Unjci a, pour sa part, fait l’état des lieux de l’année écoulée et a donné les perspectives. Il a dit ceci : «A partir de la semaine prochaine, nous veillerons à ce que les journalistes se rendent au secrétariat de la maison de la presse au Plateau pour l’adhésion ou le renouvèlement de la carte de membre au titre de l’année 2017 et nous veillerons à l’application pleine et entière de la convention collective».
Il a évoqué le lancement de press-club qui se tiendra le jeudi 6 avril (aujourd’hui) à la maison de la presse avec pour invitée spéciale, la ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, Anne Désirée Ouloto, l’organisation de la traditionnelle nuit des Ebony, la journée mondiale de la Liberté de la presse , le livre d’or des Ebony, qui va enregistrer les meilleures productions des journalistes qui ont été plusieurs fois des Ebony (…), la formation et l’amélioration des conditions de vie et de travail du journaliste, le renforcement de leurs capacités dans certaines écoles de la place et des voyages d’études.
M. O avec T.Z