11 avril 2011-11 avril 2017, 6 ans que la crise postélectorale de fin 2010 – début 2011 a pris fin avec l’arrestation de l’ex-président de la République Laurent Gbagbo. Des Ivoiriens se souviennent de ces jours douloureux dans l’histoire de leur pays.
Traoré Adam Ismaël (informaticien) : « les hommes passent. Le pays demeure »
« Le 11 avril 2011 je me trouvais à Kokolopozo dans la sous-préfecture de Dakpadou (département de Sassandra dans la région du Gboklé au sud-ouest d’Abidjan).
Ce jour comme les autres jours qui ont précédé, nous étions tous à la recherche d’informations nous permettant de savoir où nous étions par rapport à l’évolution de cette crise post-électorale. Nous nous sommes donc rendus dans notre “grain” (lieu de rassemblement entre jeunes en vue d’échanger). C’est de là-bas que, suivant aussi l’actualité sur France 24,nous avons appris l’arrestation du président Gbagbo. Je suis resté sceptique dans un premier temps car la même chaîne avais publié quelques semaines avant que le président Gbagbo devait faire une annonce, mais, il n’y pas eu de suite. Donc je n’y croyais pas jusqu’à ce que je commence à recevoir des SMS et appels me confirmant l’information. Sur les réseaux sociaux et j’ai pu apercevoir des images et vidéos du Président. Personnellement, ça a été un soulagement, pour moi. Il fallait que cette situation prenne fin pour que nous puissions reprendre les cours pour les uns , et pour d’autres le travail, car les hommes passent, mais le pays demeure et doit avancer »
Propos recueillis par Chris Monsékéla
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