Le siège de l’Autorité de Régulation de la Restauration et des Métiers de l’Alimentation (ARRMA), sise à Cocody-les ambassades a abrité une conférence de presse le mercredi 5 avril 2017.
Pendant la rencontre , un courrier du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la promotion des Pme tombe sur la table de Tonian Honorat, président de la structure.
Ledit courrier en date du 4 avril 2017 lui apprend en même temps que les journalistes , qu’il est démis de ses fonctions et que la convention entre le ministère et l’ARRMA est suspendue.
Un communiqué antérieur du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme en date du jeudi 30 mars 2017, n’avait déjà pas été du goût de Tonian Honorat, qui tenait à le signifier devant la presse.
«C’est une campagne d’intoxication calomnieuse, diffamatoire à travers la presse et les réseaux sociaux portant atteinte à l’honorabilité de notre structure » s’est-il offusqué.
Tonian Honorat a dénoncé la démarche de sa tutelle qui, à son sens, aurait pu faire place à des échanges sur les missions et le mode opératoire de la structure qu’il dirige : « C’est une méconnaissance des textes et une remise en cause des engagements de l’État. L’État de Côte d’Ivoire peut-il prendre un engagement et se dédire ? ».
La formulation du communiqué ainsi que les termes mentionnés exposent, selon Tonian Honorat, sa structure à la vindicte populaire.
Le conférencier a dit avoir toujours travaillé dans la transparence eu égard à son cahier de charges. Il ajoute ne pas reconnaître sa structure dans un acte d’escroquerie qui pourrait être, s’il était avéré, une trouvaille de ses détracteurs pour jeter l’opprobre sur la structure qu’il dirige.
Il a attesté que c’est une convention signée le 10 octobre 2010 entre l’ex-Bureau National de la Restauration (BNR) et le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme, qui a donné naissance à l’Autorité de Régulation de la Restauration et des Métiers de l’Alimentation.
Cette convention rapportée dans le journal officiel de l’État de Côte d’Ivoire du jeudi 7 avril 2011 stipule, selon Tonian Honorat, dans son article 7-1 que le concessionnaire est autorisé à percevoir des droits d’enregistrement dans les conditions définies par le cahier de charges.
Tonian Honorat, a précisé : « Depuis 2010, nous travaillons à assainir les secteurs de la restauration et des débits de boisson. Nous avons des acquis considérables et menons des actions d’envergures, notamment avec le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme sans oublier les forces de l’ordre. (…). Alors qu’on arrête de nous exposer à la vindicte populaire».
Il a invité les auteurs et leurs complices à mettre fin à « cette cabale honteuse et flagrante».
MO avec EA