Côte d’Ivoire – Au cours d’une conférence de presse au siège du Groupement pour l’Insertion des Etudiants Handicapés Physiques de Côte d’Ivoire (Giehpci) , le samedi 14 janvier 2016 , Loukou Kouamé Josué , président de l’Association des paralysés de Côte d’Ivoire (Apci) a crié son indignation au sujet de ce qu’il considère comme la non-représentativité des personnes handicapées dans les instances de décisions , suite aux constats faits dans le cadre du thème : ” de la 3ème République à la représentativité des personnes vivant avec le handicap dans nos institutions : quel impact socio-économique “.
Selon Kouamé Loukou Josué , les préoccupations des personnes handicapées échappent aux autorités du fait de leur absence lors des prises de décisions les concernant : « Nous voulons être représentés dans les différents ministères, aussi , nous estimons que le ministère de la protection sociale ne rend pas véritablement compte de nos préoccupations».
Diby Kouassi Niocolas , président du Groupement pour l’Insertion des Etudiants Handicapés Physiques de Côte d’Ivoire (Giephci) , a dressé le tableau de difficultés rencontrées par les étudiants diplômés en quête d’emploi : « Le recrutement dérogatoire des personnes en situation de handicap à la fonction publique , initié depuis 1997, rencontre des blocages dans son exécution du fait de sa non-institutionnalisation. Ainsi , pour faire entendre leurs voix , les personnes handicapées sont obligées de faire des sit-in devant les institutions à chaque recrutement ».
Plusieurs associations de personnes en situation de handicap étaient représentées à la conférence.
Ouattara Roxane