Denis Sassou N’Guesso s’est félicité, le dimanche 28 septembre à Brazzaville, ‘’des avancées de la démocratie au Congo ’’. « Il faut d’abord se féliciter de ce que la campagne électorale se soit déroulée dans la paix. (…..) C’est la preuve que sûrement les Congolais ont réalisé qu’on bâtit la démocratie sur le droit de vote ; assumer ses responsabilités », a-t-il déclaré, au sortir de son bureau de vote.
Le couple présidentiel a voté dimanche matin dans le 2ème arrondissement, Bacongo, au comité de quartier 21, au centre de l’Ecole nationale des beaux arts (ENBA.) « C’est timidement que les gens allaient s’inscrire sur les listes. On peut connaître ici et là quelques dysfonctionnements. Tout cela relève de l’apprentissage. On va avancer à petits pas. Je crois que dans la paix et la sécurité nous allons avancer. Je crois que nous sommes dans la bonne direction », a ajouté le président congolais.
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Profitant de cette tribune, il a attiré l’attention de ses compatriotes sur le coût élevé de l’organisation des élections. « Nous sommes un peuple mûr, c’est une grande épreuve. Le peuple ne se rend parfois pas compte. Imaginez que pour chaque circonscription qu’il y ait plus d’une vingtaine de listes (…).
Regardez à l’échelle du pays. Cela veut dire que ceux qui organisent les élections doivent imprimer toutes les listes. Vous ne pouvez pas imaginer combien il y a de bureaux à l’échelle du pays. Ce sont des montagnes de papiers et d’enveloppes qu’il faut acheter car nous ne produisons pas du papier ici. Il faut imprimer, transporter par avion, par bateau, par camion partout où il y a des bureaux de vote », a-t-il fait remarquer.
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« C’est une grosse opération. Il faudrait que le peuple réalise que cela coûte très cher. C’est certainement le prix à payer en démocratie. Le peuple doit savoir que pour organiser une telle élection il faut des milliards de FCFA. Il faut le faire pour ne pas priver le peuple de son droit de vote », a conclu Denis Sassou N’Guesso.
Quelque 1,8 million d’électeurs congolais se sont rendus dimanche dans 5 436 bureaux de vote pour élire leurs conseillers municipaux et départementaux. Ces derniers, à leur tour, procéderont le 2 octobre prochain, au renouvellement de moitié du Sénat qui compte 72 membres. Le scrutin s’est déroulé dans le calme. Les dernières élections locales ont eu lieu en 2008.
AfrikiPresse