En visite officielle à Bouna samedi 30 Avril 2016, le Président ivoirien a tenu un langage ferme à l’endroit des mains souteraines qui ont orchestré, selon lui, le conflit. Il a mis sévèrement en garde les hommes politiques et promis que justice sera faite.
“Les circonstances qui m’emmènent aujourd’hui à Bouna sont très grave. Je dois vous dire que j’ai été très choqué. J’ai été blessé par la violence et cela n’est pas en harmonie avec le respect de la vie humaine. Je suis venu vous inviter à l’apaisement, à la tolérance, au pardon et à la coexistence harmonieuse entre les différentes communautés. Ce qui vient de ce passé est contraire à ce que nous avons souhaité pour cette ville. Nous vous exhortons à faire en sorte que cela ne se reproduise plus. La violence ne doit pas etre un moyen de résolution de conflit. Un simple conflit entre eleveurs agriculteurs ne peut justifier ce qui s’est passé. Nous savons que des mains occultes ont poussé les populations à s’entretuer. Je peux vous dire qu’une enquête sera diligentée et nous punirons tous les coupables. Je voudrais mettre en garde les ennemis de la paix tapis dans l’ombre et qui poussent les populations. Je suis contre la violence. Les enquêtes sont en cours et je puis vous dire qu’il n’y aura pas d’impunité. Les élections locales à venir ne doivent pas déboucher sur des tensions, des violences. Je mets en garde les hommes politiques. Je n’acceperai pas qu’en faisant la politique, on mette en danger les populations du Bounkani”.
Ernest Famin