Le Cameroun est l’un des gros favoris de la compétition. En 17 participations il a gagné quatre fois le trophée continental. Sevrés de coupes depuis 2002 date de son dernier titre, les Lions Indomptables veulent revenir sur le haut du podium.
Vainqueur de l’épreuve en 1984, 1988, 2000 et 2002, le Cameroun est le deuxième pays le plus titré de la CAN (à égalité avec le Ghana) après l’Egypte qui en compte 7. Mais depuis son dernier sacre à ce jour, le pays de Samuel Eto’o Fils traverse une transition difficile, impétré qu’il est dans des querelles intestines au point de manquer à deux reprises le grand rendez-vous du football africain (2012 et 2013). Après 15 ans de disette, que réservent les Lions Indomptables ? Sûrement une belle surprise. Une chose est certaine, à Yaoundé comme partout en Afrique, les Lions Indomptables sont parmi les favoris dans l’esprit des observateurs. Mais il leur faudra d’abord confirmer dans la poule face au Burkina Faso, à la Guinée Bissau et au Gabon. Généralement, les pays organisateurs réussissent bien au Cameroun. Le Burkina Faso en 1998 (0-1 pour le Cameroun) et le Ghana en 2000 (1-1). Décevants lors de la précédente édition en Guinée Equatoriale où ils ont été éliminés au premier tour, les Vert et Rouge ont à cœur de relever le défi et de revenir au premier plan comme par le passé. En l’absence de certains cadres comme Eric Choupo-Moting, Aurélien Chedjou, Franck Eoundi, Stephane Mbia, d’aures cadors tels Nicolas Nkoulou, Aboubakar Vincent, Benjamin Mounkandjo, Clinton Njié seront là pour encadrer les autres. Pour cela, le sélectionneur belge, Hugo Broos devra faire un savant dosage entre anciens et nouveaux pour présenter un bien meilleur visage des Lions à cette campagne. Les attentes au pays sont grandes et une autre déconvenue des Lions sera considérée comme un véritable déclin d’un groupe qui a fait rêver l’Afrique.
Adou Mel