Au terme de la rencontre de jeudi qui s’est tenue à la Présidence de la République, entre Blaise Compaoré et l’opposition, et en prélude à la prochaine réunion prévue pour lundi prochain, Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le changement (UPC), a annoncé les couleurs en ’’exigeant’’ des préalables.
Et ce, après sa nomination comme co-président du cadre de concertation initié par le chef de l’Etat. Deux jours durant, Blaise Compaoré a, tour à tour, rencontré, des membres de la majorité présidentielle, l’opposition réunie au sein du Front républicain pour ensemble évoquer la situation socio-économique du pays forte de dix membres chacune, les deux délégations se sont entretenues pendant plus d’une heure d’horloge.
La rencontre a débouché sur la nomination d’Assimi Kouanda, Secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le changement (UPC) et chef de file de l’opposition, comme co-présidents du cadre de concertation initié par le chef de l’État burkinabé .
Il est prévu une rencontre le lundi 29 septembre 2014, entre les deux entités pour prendre connaissance des différents points retenus avant de rentrer dans le vif des sujets à discuter car, selon lui, des préalables sont indispensables et nécessaires à ce dialogue.
Face à la presse, Zéphirin Diabré, aux côtés de son co-président, a laissé entendre que le président du Faso leur a expliqué les axes et les étapes qui vont jalonner ce cadre de concertation. « Il nous a chargé de nous organiser sur la manière dont ce cadre va se mener, afin que nous puissions atteindre les résultats escomptés », a indiqué M. Diabré.
Selon le chef de file de l’opposition, les discussions vont se poursuivre par des séances de travail, lesquels seront organisés par des membres des deux délégations. Par la suite, précise M. Diabré, les deux entités politiques se retrouveront, le lundi 29 septembre 2014, pour prendre connaissance des différents points retenus avant de rentrer dans le vif des sujets à discuter car, selon lui, des préalables sont indispensables et nécessaires à ce dialogue.
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