Il y a des acharnements contre la candidature de Patrice Talon. Toutefois cela ne semble pas encore provoquer la démobilisation dans les rangs des partisans de l’homme d’affaires candidat à la présidentielle de 2016, à en croire leurs réactions au sujet de l’un des thèmes abordés par les journaux béninois parus ce vendredi dans les kiosques.
La candidature de Patrice Talon dérange. C’est pourquoi des misères sont faites à ses partisans, pensent ce matin les quotidiens ‘’le Potentiel’’ et ‘’l’Indépendant’’. Malgré cette misère ils sont toujours mobilisés et confiants ajoute ‘’le Challenge’’. La preuve, dit ce journal, « ils seront encore des dizaines de milliers à témoigner leur soutien au magnat du coton, ce weekend, malgré les intimidations. Plus que jamais ils ont gonflé les blocs pour porter leur candidat à la Marina le 06 avril 2016.»
« L’acharnement ne s’arrête pas là, les partisans de Patrice Talon n’ayant pas voix au chapitre sur la télévision nationale, contrairement à ceux d’autres candidats. Des manœuvres nulles qui n’auront aucune répercussion, car, sur le terrain de la mobilisation, l’effervescence dépasse les attentes. La Talon-mania gagne le pays et gonflés à bloc, les partisans de Patrice Talon restent plus que jamais mobilisés pour la victoire de leur candidat » renchéri ‘’l’Evénement Précis.’’
L’autre candidat qui ne cesse de drainer du mondederrière lui, c’est Emmanuel Golou. L’homme a reçu le soutien d’un nombre impressionnant de conducteur de taxi moto communément appelés ‘’Zémidjan’’, informe ‘’Matin Libre’’.
« Leur choix est fait. Réunis au sein de l’Amicale des Zém du Président Emmanuel Golou (Azepeg), le Front d’action des Zémidjans Psd (Frazem), le Collectif des Zémidjans pour le développement (Cozed) et le Mouvement des Zémidjans pour une nouvelle éthique politique (Mozenep), les conducteurs de taxis-motos se sont engagés à soutenir la candidature d’Emmanuel Golou pour la présidentielle de 2016. Une décision qui découle, selon la déclaration lue par leur porte-parole, Lucien Mahoussi, d’un certain nombre de constats et d’une mûre réflexion. En effet, pour lui, le Bénin traverse actuellement une crise aiguë qui présage d’un avenir incertain si rien n’est fait. Les textes de la République sont constamment remis en cause ou mal appliqués. Au plan économique, les activités sont bloquées par les affres de la corruption. L’impunité s’est érigée en règle dans le pays », a-t-il expliqué dans les colonnes de ‘’Matin Libre’’.
Longtemps attendu, le président Boni Yayi est finalement descendu sur le chantier de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale hier. C’est le quotidien de service public qui rapporte cette information. « Des avancées ont été enregistrées dans la finition de l’ouvrage », écrit ‘’la Nation’’. Ce journal plaque dans ses colonnes une des déclarations du Chef de l’Etat qui dit : « ce bâtiment est le symbole de notre souveraineté. Très peu de pays arrivent à le réaliser sur fonds propres. Avec nos moyens limités, nous avons décidé de construire par nous-mêmes le cœur de notre démocratie. Tout ce que nous faisons, nous devons être unis. »
La Chambre du commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), représentée par son président jean Baptiste Satchivi, est au 7e Forum Africa Canada dont l’objectif principal est d’offrir des outils et approches novatrices pour accroître l’investissement privé en Afrique. « Un tremplin pour la promotion des entreprises béninoises dans les pays de l’Amérique du Nord » écrit le journal de Gérard Agognon.
Ariel Gbaguidi
