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    Ben Soumahoro : Patrick Achi , Marie-Paule Aboh, Auguste Miremont et Charles Konan Banny témoignent

    Ben Soumahoro : Patrick Achi , Marie-Paule Aboh, Auguste Miremont et Charles Konan Banny témoignent
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 4 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    En marge des témoignages rendus à Ben Soumahoro jeudi 21 Avril à Ben Soumahoro à Ivosep, Afrikipresse.fr a recueilli quelques autres réactions.
    Patrick Achi Jérôme (ministre des Infrastructures économiques) : «Il était un très bon père de famille»

    «Comme les uns et les autres l’ont dit au cours de leur témoignage, ce fut un très grand professionnel. J’ai eu le temps de connaître l’homme dans un cadre familial, et depuis lors, nous avons toujours gardé de très bonnes relations. Nous ne nous connaissions pas dans le cadre professionnel mais plutôt familial où je l’ai vu avec ses enfants et je peux vous dire qu’il était un très bon père. Et donc, comme tous les membres de la famille, nous sommes dans la peine. Je suis donc venu exprimer ma compassion et ma douleur , comme on le fait dans de telle circonstance ».

    Marie-Paule Aboh (ancienne Directrice de la Rti 1è chaine) : «Il a fait de moi celle que j’ai été au sein de la Télévision et même dans la vie»

    «Ben Soumahoro, c’était le patron. Avec lui, il fallait travailler. Vous êtes son ami, lorsque vous faites son travail. Et si vous ne travaillez pas, vous ne pouvez pas l’être. Quelle que soit la beauté d’une femme, si elle ne fait pas le travail que Ben lui demande, elle n’est rien. C’était sa marque de fabrique ! C’était ça aussi la vie à Télévision. Nous n’avions pas de vie privée, ni week-end, ni congé, il fallait être là, au moment où Ben avait besoin de vous pour travailler. À n’importe quelle heure de la nuit ou du jour, il pouvait vous appeler chez vous, même pendant les week-end pour vous dire qu’il y a tel travail à faire. Il fallait venir travailler. (…) Je me souviens qu’un dimanche, mon fiancé Aboh et moi sommes allés en week-end au village. Ben Zahoui était chez moi parce que le ministre Amadou Thiam (ex-ministre de l’Information) me l’avais confié en tant que jeune journaliste. J’ai donc laissé Ben Zahoui chez moi à la maison et je suis partie. Et Ben Soumahoro appelle chez moi et tombe sur Ben Zahoui. Et Ben Zahoui lui dit : «Marie-Paule est allée en week-end avec son fiancé » et il lui a répondu ; «Toi, tu fais quoi chez elle ? Toi tu es là, chez une femme. Elle va en week-end avec son fiancé et toi, tu gardes la maison ? » C’est pour vous dire que chez lui, il n’y avait pas de vie de famille. Il fallait bosser, bosser…Et c’était cela. En tout cas moi, je suis un pure produit de Ben Soumahoro. Dans ma carrière, il m’a encadrée, il m’a guidée. Il a fait de moi celle que j’ai été au sein de la Télévision et même dans la vie. Ben était vraiment le grand chef ! »

    Auguste Sévérin Miremont (ancien ministre de la Communication) : «Nous perdons un grand homme »

    «Je suis en deuil parce que je fais partie de cette famille de journalistes et puis il a été de ma génération. Je suis en deuil pour sa famille biologique mais également pour la presse ivoirienne. Il a été mon condisciple, mon collègue, mon collaborateur. Lorsque j’étais ministre de la Communication, il me conseillait en audiovisuel car, je n’y connaissais rien, parce que je venais de la presse écrite. En tout cas, nous perdons un grand homme ! »

    Charles Konan Banny (Ancien Premier ministre) ; «Il faut qu’un hommage lui soit rendu »

    «Ma présence est un témoignage. Tout ce qui a été dit est vrai et c’est pour cela que nous sommes là. Ce qu’il faut retenir, c’est que les valeurs humaines, les valeurs de solidarité, les valeurs de fraternité, les valeurs d’équité, transcendent plus que tout autre chose. Si le départ de Ben peut nous permettre de nous rendre compte que qui que nous sommes, l’Homme est au dessus de tout, et qu’il y a une vie des Hommes entre autres, après tout, je crois qu’il n’aurait pas vécu inutilement. Ajouté à tout ce qu’on vient de dire et qu’il a fait de grand , on retient que c’est un homme qui a travaillé pour son pays et à ce titre, il faut qu’un hommage lui soit rendu »

    Claude DASSE

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