Les propriétaires des établissements qui ont été la cible lors de l’attaque terroriste en janvier dernier ont organisé une marche ce vendredi 15 juillet 2016 à Ouagadougou pour solliciter l’aide de l’État.
Burkina Faso – Ils étaient vêtus en blanc les propriétaires et employés des commerces qui ont fait les frais de l’attaque terroriste, pour battre vendredi 15 juillet 2016, le macadam de l’Avenue Kwame N’Krumah et exprimer leur douleur face à l’aide de l’État burkinabè qui se fait attendre.
Devant la terrasse du restaurant «le Cappuccino», lieu de l’attaque, les marcheurs ont déposé une gerbe avant de lancer leur cri de cœur.
« La situation actuelle est morose. Le soutien promis par l’État n’a toujours pas été manifesté depuis 6 mois. Nous attendons un soutien matériel et financier parce que tous nos commerces ont été détruits et qu’il y a des pères et des mères parmi nous qui peinent à s’occuper de leurs familles », a plaidé Mouna Traoré, porte- parole des sinistrés.
Le représentant du restaurant « le cappuccino » Frédéric Ouédraogo » n’a pas caché sa colère : « C’est dommage pour un État qui promet une justice régulière et une assurance sociale et qui ne s’exécute pas ».
L’attaque djihadiste survenue le vendredi 15 janvier dernier a laissé sur le carreau 30 morts et près de 70 blessés, soit le plus meurtrier qu’ait connu le Burkina Faso.
Le restaurant «Le cappuccino» reste fermé, tandis que l’hôtel « Splendid », est toujours en réfection.
POO