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    Attaque à Brazzaville : le pouvoir accuse des ex miliciens, Pasteur Ntumi dénonce

    Attaque à Brazzaville : le pouvoir accuse des ex miliciens, Pasteur Ntumi dénonce
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 2 minutes
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    Des quartiers -Mayanga et de Makélékélé- du sud de la capitale congolaise, Brazzaville , ont été victimes d’attaque par des hommes armés, dans la nuit du dimanche à lundi. Des coups de feu ont commencé entre 02H00 et 03H00 et se sont poursuivis jusqu’à 8 heures lundi, selon l’AFP.
    Aucune entité n’a revendiqué l’attaque dont le bilan reste inconnu. Dans un communiqué télévisé, le pouvoir congolais a accusé d’anciens miliciens de s’être “infiltrés à Brazzaville et d’y avoir attaqué une position militaire ainsi que quatre commissariats”.

    À travers son porte-parole, Thierry Moungalla, le gouvernement a annoncé avoir lancé des “investigations sur les combats de la nuit”.

    Il relie cette attaque “à la contestation” de la réélection du président Denis Sassou Nguesso par l’opposition.

    Selon la déclaration du gouvernement, les fauteurs de troubles seraient des ex-miliciens Ninja Nsiloulou, des combattants d’une ancienne faction de la guerre civile des années 90 opposés au camp de Sassou Nguesso et aujourd’hui dirigés par Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi.

    Outre les commissariats, ces miliciens ont aussi incendié la mairie de Makélékélé, un des quartiers du sud de la ville acquis à l’opposition, dans le cadre de ce qui s’apparente à une véritable action terroriste, a estimé le gouvernement.

    Le pouvoir accuse aussi ces assaillants d’avoir commis des voies de faits et diverses exactions sur les populations civiles, lesquelles se voient contraintes de quitter leurs lieux d’habitation.

    Interrogé par le confrère “Le Monde Afrique” sur son implication dans les violences de la nuit,Frédéric Bintsamou, plus connu sous le nom de ” Pasteur Ntumi”, reconnaît “encadrer et soutenir les populations qui agissent contre ce pouvoir qui n’hésite pas à employer la force face à des gens à mains nues dont certains ont décidé de prendre les armes. Ce sont pas les miennes car je les ai rendues. Mais il en reste beaucoup à Brazzaville et la voie armée n’est plus exclue par certains. Nous sommes entrés dans la phase de contestation”.

    Aliou BM Diallo

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