Abidjan, 12 septembre 2014 – La Fédération africaine des journalistes (FAJ) et l’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO) appellent les médias internationaux et africains à avoir une couverture professionnelle sur la maladie à virus Ebola qui sévit présentement en Afrique de l’Ouest.
“Nous appelons nos confrères à adopter une approche professionnelle dans la couverture médiatique, mais aussi à faire des efforts de sensibilisation en vue de ne pas tomber dans la stigmatisation et la panique. Nous devons aussi exhorter les populations à adopter des mesures sanitaires à tous les niveaux en vue de réduire l’expansion de la maladie, particulièrement en Guinée, au Libéria et en Sierra-Léone”, a affirmé le président de la FAJ, Mohammed Garba, dans un communiqué parvenu vendredi à l’AIP.
“Nous invitons également la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Africaine (UA) à engager rapidement des actions concrètes en vue d’assister les pays affectés à combattre l’épidémie”, a ajouté M. Garba.
“Il est de notre responsabilité collective de prévenir contre la propagation de la maladie, mais les autorités gouvernementales ont l’urgent devoir de coopérer avec les médias pour combattre l’expansion rapide de la maladie, et d’œuvrer à un climat serein dans toute la sous-région”, a indiqué pour sa part Peter Quaqua, le président de l’UJAO.
Selon le document, l’expansion de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest est sans précédent avec un nombre de cas très élevé et les causes de contamination très diverses et variées notamment en Guinée, au Libéria et en Sierra-Léone qui sont devenus l’épicentre de l’épidémie.
Les pays et les communautés affectées tout comme le personnel médical et les différents acteurs ne sont pas familiers avec la maladie à virus Ebola. D’autant plus que le traitement de la maladie est très complexe et on note une absence d’équipements et de facilités sanitaires nonobstant certaines pratiques culturelles et funéraires qui peuvent aggraver la propagation de la maladie, précise le communiqué.
afrikipresse avec (AIP)
