Sidya Touré, leader de l’union des forces républicaines a annoncé lundi 17 août, à l’issue d’une audience avec le Président Alpha Condé qu’un compromis aurait été trouvé sur la recomposition des délégations spéciales. Au sein de la société civile guinéenne, cette question ne semble pas être la priorité.
Salmana Diallo, président du conseil national des organisations de la société de la démocratie et le développement (CNOSC-DDG), a estimé que c’est faux débat.
« L’affaire de la recomposition des délégations spéciales est un faux débat qui peut encore créer d’autres conflits au sein de la société civile d’abord, et les partis politiques vont commencer à se déchirer. Et ça va perturber l’esprit des citoyens », a-t-il déclaré à Afrikipresse qui l’a joint par téléphone.
Pour en finir avec ce débat « stérile », M. Diallo préconise que l’opposition et le pouvoir acceptent de se retrouver une fois de plus au tour de la table pour « harmoniser leurs positions » et enfin, « organiser les élections à temps ».
Alors que le président de la République a validé le 11 août dernier le chronogramme de la présidentielle proposé par la commission électorale nationale indépendante (CENI), le numéro un du CNOSC-DDG relève toujours un différend entre les protagonistes et trouve la crise latente.
« Si la date fixée n’est pas approuvée à l’unanimité, le pouvoir et l’opposition peuvent s’entendre sur un chronogramme qui peut favoriser l’organisation des élections communales et présidentielle de façon apaisée », a-t-il dit.
Aliou BM Diallo, à Conakry