À l’occasion du lancement de la 10 édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA), qui a eu lieu le jeudi 30 mars 2017, Traoré Salif, dit A’salfo a confie à la presse les grandes lignes de l’événement qui aura le lieu du 25 au 30 avril prochains.
Quelle innovation pour ce 10ème anniversairedu FEMUA ?
La priorité de ce festival, a toujours été le social. Pouvoir contribuer au bien-être des populations. C’est pour cela que pour cette année,exceptionnellement, le FEMUA a décidé de construire deux écoles notamment à Gagnoa et à Odiénné, d’offrir un centre de santé dans le département de M’Bengué, à la frontière Côte d’Ivoire/Mali et construire un logement social afin de contribuer à loger une famille dans le besoin.
Combien d’artistes pour cette édition ?
Nous avons décidé d’inviter 15 artistes qui viendront prester les uns et les autres sur les différents podiums que le FEMUA va offrir . Notamment à Anoumanbo, à l’institut français et à Adiaké. Le FEMUA se déroulera sur 7 jours au lieu de 4 jours comme dans les éditions précédentes.
Pourquoi le choix de la ville d’Adiaké ?
Le choix s’est porté sur la ville d’Adiaké à cause de ses capacités touristiques, nous sommes d’ailleurs en partenariat avec le ministère du tourisme. Le FEMUA s’est alors donné comme leitmotiv la promotion des sites touristiques. Adiaké en regorge de nombreux sites qui sont tout aussi beaux à voir. J’ai eu l’occasion de visiter cette belle cité et je suis tombé sous son charme.
Quel appel à l’endroit de la jeunesseAfricaine en général et ivoirienne en particulier ?
Je leur demande de s’accrocher et de prendre leur destin en main. Aujourd’hui l’avenir du continent et de nos pays leur appartient. Les consciences sont déjà éveillées, il reste à prendre le bâton du pèlerin pour faire le pas qui sauve. Aussi, les sensibiliser sur les effets du réchauffement climatique et de l’immigration clandestine. En clair ce sont des messages positifs que je veux lancer à ces jeunes.
Ouattara Roxane