Plus la Côte d’Ivoire avance, plus c’est la même chose. Deux importants événements imposent ce sentiment. Le comportement du président de la ligue professionnelle de football de la Fif, Salif Bictogo.
Là où, le président de la ligue devait appliquer le « goût » de la neutralité, Salif Bictogo a boxé Abou Coulibaly, l’arbitre du match Stella-Afad, dans le cadre de la demi-finale de la coupe nationale de la Côte d’Ivoire. Comportement extrêmement grave, Salif Bictogo n’est plus le président du Stella-club.
À la lumière de ce statut, c’est son frère Michel Bictogo qui est le président actuel de l’équipe du Stella-club. À mon avis, Salif Bictogo, garant de la moralité du professionnalisme du football ivoirien, a tort. L’homme connaît bien le football et est l’héritier du Stella-club pour avoir joué dans cette équipe. Salif Bictogo sait, s’il s’interroge qu’aucun arbitre, même européen, est par moment faillible. Et pourtant, sur le terrain, il est le seul juge du match.
Dans ce cas, Salif Bictogo doit présenter ses excuses à l’opinion sportive de la Côte d’Ivoire. Le comportement du président de la ligue professionnelle a sali l’image de la Fif, et particulièrement la Côte d’Ivoire. À mon avis, la Fif, la Caf, ou la FIFA doit emprunter le chemin de la valeur des sanctions qui remplissent les fonctions du football.
Aujourd’hui, le football ivoirien fait peur, avec des soucis des dirigeants, des arbitres et même des joueurs suspectés de corruption. Nous avons en mémoire, que le football a été « façonné » par deux hommes vertueux du sport : Maître Roger Wognin, président de l’ASEC, et Simplice Zinsou de l’Africa sport national. Ils ont conforté le football ivoirien en Afrique, grâce à leurs modèles de personnages importants au sein de la Caf. Et la Côte d’Ivoire a gardé longtemps le goût des compétitions africaines.
Oublions rapidement le malaise à la ligue professionnelle de football, pour tirer les leçons d’un autre cafouillage ivoiro- ivoirien. Il s’agit de l’Église catholique avec Monseigneur Marcelin Kouadio et des évêques pentecôtistes évangéliques, qui s’invitent dans un orage politico- religieux, où l’on sent l’instrumentalisation de Dieu.
La Côte d’Ivoire, quel pays aujourd’hui ? Quand quelqu’un choisit de parler en français, l’autre se charge de parler en langue maternelle. Pour qui catholiques et pentecôtistes se battent-ils ? Je crois qu’il est temps de lire « correctement » la Bible. Parce que la misère, c’est la traduction de la Bible. Et je dis que l’Église de Jésus- le-Christ n’est pas africanisée.
Le Christ a été une École de sagesse et de savoir-communiquer. Pourquoi, ce cafouillage spirituel ivoiro-ivoirien entre catholiques et pentecôtistes dont le point commun reste Dieu ? Dites-moi pour qui, vous vous battez. Pour Dieu, épis profondément de vérités ou l’homme qui, dans les principes divins est ingrat… Pauvres religieux, dont la mission est de ramener l’humanité vers Dieu, se battent pour des choix politiques. Quel cafouillage…
Par Ben Ismaël
