Priorité à la formation, à la restructuration financière de l’Asec d’Abidjan, dans un complexe sportif introuvable en Afrique de l’ouest. Tel est l’objectif de Roger Ouégnin, président du conseil d’administration de l’Asec Mimosas. Pour cette vision, jamais Roger Ouégnin n’a autant fait l’objet de critiques, de commentaires cette année. Cependant, Roger Ouégnin n’a pas tort. Le président du conseil d’administration veut un nouvel ordre sportif à l’Asec Mimosas, la hausse de la crédibilité du complexe sportif en Afrique.
À l’image des installations sportives du Maroc, de l’Égypte ou de l’Afrique du Sud. Roger Ouégnin n’a-t-il pas raison ? Pour lui, pas question de céder à l’opposition de certains actionnaires, ou sympathisants de « l’entreprise » jaune-noir. Et, comme tout le monde le sait, Roger Ouégnin est incontournable dans la gestion de l’Asec Mimosas. À mon avis, depuis plus de trente ans, l’Asec sous le règne de Roger Ouégnin n’a manqué aucune compétition majeure africaine. Ce bilan sans partage, intéresse les chroniqueurs sportifs, éditorialistes de la presse africaine et sportive française. Et, même des médias traditionnels français, comme Radio France Internationale, ne manquent pas de s’intéresser à la formation, championne de Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui, la vision de Roger Ouégnin introduit à l’Asec d’Abidjan de nouvelles dispositions visant la bonne gouvernance sportive. Ce nouveau rendez-vous du président du conseil d’administration de l’Asec a une particularité : former les joueurs, et les vendre à d’autres équipes africaines ou européennes. Roger Ouégnin a raison car cette transaction sportive se fait partout dans le monde sportif : l’Argentin Lionel Messi a été formé au centre du Barça, en Catalogne avant de rejoindre plus tard le Psg en France. Kylian Mbappé a été un pensionnaire du centre sportif de Monaco. Puis, le joueur a été transféré au Paris Saint Germain. Roger Ouégnin a-t-il tort ?
À mon avis, c’est sur un marché sportif de plus en plus concurrentiel que les académiciens du centre de formation de l’Asec, particulièrement Kolo Touré, Yaya Touré ont connu un avenir radieux en Angleterre. Je pense qu’il faut rendre hommage à Roger Ouégnin à la tête de l’Asec Mimosas. Une équipe “phénomène” qui généralise toute la Côte d’Ivoire aujourd’hui. Gadji Celi, (…) sociétaire de l’Asec est reconnaissant à Roger Ouégnin. Il y a quelques années, il a concocté de belles chansons, pour lui insuffler du tonus : « Tu veux ou tu ne veux pas, tu es Asec Mimos ».
Une chanson savoureusement dédiée aussi, à l’ensemble des Actionnaires, et à l’équipe de l’ASEC qui s’apprête cette année, à tester à nouveau la ligue africaine de football des clubs champions. Un parcours sportif bien connu de Roger Ouégnin qui depuis trente ans à la tête de l’Asec demeure un symbole de l’avènement du football en Côte d’Ivoire.
PAR Ben Ismaël