Au cours de la 73è Session de l’Assemblée générale des Nation-Unies qui se tient présentement à New-York, aux Etats-Unis, la question de l’environnement sera au cœur des débats.
Interrogé à son arrivée sur l’esplanade du siège des Nations-Unies, le lundi 21 septembre 2018, Joseph Séka Séka, ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement durable a d’abord indiqué que la Côte d’Ivoire sera sur plusieurs fronts : « La Côte d’Ivoire va intervenir pratiquement dans tous les secteurs. Les secteurs dans le domaine de la recherche de la paix, les dispositions à prendre et puis surtout me concernant, les questions liées à la protection de l’environnement, plus la gestion des gaz à effet de serre et le réchauffement climatique. Toutes ces questions-là qui sont des questions planétaires font l’objet de beaucoup de débats. A côté de cela, il y aura les grandes déclarations, notamment avec le Secrétaire général des Nations Unies, mais surtout pour le compte du Président de la République Alassane Ouattara, le Vice-président va également faire une déclaration. Puis il y’aura des rencontres de haut niveau, donc c’est pour vous dire que la Côte d’Ivoire sera très impliquée dans ces débats-là ».
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Concernant le dossier sur l’environnement, malgré la sortie du Président américain de l’Accord de Paris, Joseph Séka Séka a affiché la détermination de la Côte d’Ivoire à respecter ses engagements internationaux sur le respect de l’environnement : « Si les autres pays se mettent ensemble pour parler d’une seule voix, ça finira par porter. Le président américain, quelle que soit sa puissance, à lui tout seul ne fait pas le monde. Il suffit que les autres pays coalisés fassent une puissance, s’entendent et parlent d’une même voix ; dans ce cas, je ne crois pas qu’il puisse s’opposer aux résolutions tendant à lutter contre les gaz à effet de serre, le réchauffement climatique et faire en sorte que les pays pollueurs arrêtent de polluer la planète ».
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Sur ce problème, l’Equatorienne, Maria Fernanda Espinosa Garcés, présidente de la 73è Session a indiqué ceci dans une déclaration : « Nos actions tiendront compte du fait que nos peuples sont les principaux concernés après nos engagements et nos décisions, et que nous sommes redevables envers eux ».
Claude Dassé, Envoyé spécial à New-York.
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