Quatre dirigeants bien connus dans le milieu du football de leur pays, la Guinée se sont portés candidats à la présidence de la fédération de football (FEGUIFOOT). Il s’agit du Général Mathurin Bangoura, Bouba Dinah Sampil, Abdou Karim Bangoura dit AKB et Almamy Saïdou Sylla. Seul, un d’entre eux sera élu à la tête de l’institution le samedi 25 novembre 2023 à Conakry à l’issue de l’Assemblée Générale Élective.
Ils sont quatre candidats engagés dans la course à la présidence de la Fédération Guinéenne de Football (FEGUIFOOT). Un ancien international, Abdou Karim Bangoura et trois présidents de club que sont Bouba Dinah Sampil, Almamy Saïdou Sylla et le Général Mathurin Bangoura seront face aux électeurs le samedi 25 novembre 2023 en vue de solliciter chacun le plus grand nombre de suffrages qui feront de lui le nouveau président de la fédération.
À la date limite de dépôt des dossiers de candidature au soir du vendredi 27 octobre 2023, seulement quatre personnes ont accepté d’aller à la conquête des suffrages des membres actifs de la FEGUIFOOT. Tous sont bien côtés dans le milieu du sport roi en Guinée et sont scotchés à des clubs. Chaque candidat est conscient que la bataille pour le fauteuil présidentiel sera épique et qu’il devra donc batailler dur pour espérer rafler la mise. Ancien deuxième vice-président de la FEGUIFOOT et président de la Ligue Professionnelle, Mathurin Bangoura est soutenu par le Club Industriel de Kamsar (CIK) dont il est le président.
Almamy Saïdou Sylla lui, a l’onction de son club, SOAR Académie qui a éliminé cette saison le club ivoirien de l’AFAD au deuxième tour de la Coupe de la Confédération tandis que Bouba Dinah Sampil est conduit dans son action par son club, l’AS Kaloum dont il est le Président du Conseil d’Administration (PCA). Quant à Abdou Karim Bangoura beaucoup plus connu sous les initiales de son nom, AKB et qui a fait les beaux jours du Sily National, il est le seul candidat qui n’est pas à la tête d’un club. Toutefois, son passé de joueur lui a donné une notoriété qui pèsera, a n’en point douter, dans la balance.
Adou Mel