Une cérémonie de présentation officielle des interventions du Fonds de soutien et de Développement de la presse (FSDP) au profit du secteur des médias au titre de l’année 2017, s’est déroulée vendredi 3 novembre 2017 à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau.
Le FSDP a pour mission de financer au profit des entreprises de presse et de communication professionnelles éligibles à la loi n°2004-643 portant régime juridique de la presse, la formation, les études et conseils, le développement de la presse et du multimédia, et les projets d’intérêt collectif des organisations professionnelles.
André Apété, directeur de cabinet , représentant Bruno Nabagné Koné, ministre de la communication et de l’économie numérique, a dit à cette occasion : « Vous êtes confrontés à de nombreux défis, c’est pourquoi, malgré tous les efforts entrepris par l’État, il est difficile d’apprécier l’aide a sa juste valeur, je vous demande donc de l’utiliser à bon escient ».
Selon N’guessan Bernise, directrice du FSDP, ce fonds est la preuve que l’État attache du prix, à une presse libre et indépendante. « Pour cette année 2017, pour un total de 701.100. 000, ce sont 22 entreprises privées qui sont subventionnées, et, ce pendant 6 mois », a t-elle révélé.
Ousmane Sy Savané et Moussa Traoré respectivement vice-président du Groupement des Éditeurs privés de Côte d’Ivoire et président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), se sont focalisé sur des remerciements et plaidoyers.
Le premier, a évoqué le problème de la distribution des journaux : « De nombreuses zones ne reçoivent pas les journaux, ou les reçoivent en retard, nous souhaitons donc, la construction d’une unité d’imprimerie dans chaque région ».
Le second, tout en reconnaissant les actions menées par l’État, a demandé de revoir à la hausse l’enveloppe allouée aux entreprises en fonction de leurs différentes charges.
Le FDSP, subventionne les entreprises de presse. Il aide également les associations et organisations professionnelles, et garantit auprès des banques et établissements financiers, les emprunts contractés par ces entreprises de presse et ces organisations professionnelles.
Roxane Ouattara