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    2 journalistes en garde-à-vue en Côte d’Ivoire : le Sg du Syndicat de la presse privée dénonce

    2 journalistes en garde-à-vue en Côte d’Ivoire : le Sg du Syndicat de la presse privée dénonce
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 2 minutes
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        En Côte d’Ivoire, deux journalistes du journal “Le quotidien d’Abidjan” poursuivis par le procureur de la République pour diffusion d’information fausse et mensongère, ont été convoqué le lundi 31 juillet 2017, et ont passé une nuit en garde à vue au camp de la gendarmerie d’Agban (Abidjan) d’où ils devraient être présentés ce matin au parquet. Une situation que dénonce le secrétaire général du principal syndicat de la presse privée en Côte d’Ivoire, Guillaume Gbato.

          « Tout notre combat, c’est contre la peine privative de liberté », affirme Guillaume Gbato, le secrétaire général du Syndicat national de la presse privée en Côte d’Ivoire (Synappci). « Le journaliste, poursuit-il, est un citoyen respectable et responsable qu’il faut traiter comme tel. Il a un domicile, un lieu de travail où on peut toujours le trouver. La garde-à-vue est nécessaire lorsqu’on a des doutes sur la volonté d’un mis en cause de se présenter à la justice quand le juge le souhaite. On ne dit pas qu’un journaliste est au-dessus de la loi. Mais, pour une faute commise dans l’exercice de son métier, on n’a pas à le garder en prison. On l’entend et le laisse rentrer chez lui. Cela ne veut pas dire que la procédure s’arrête. Elle suivra bien évidemment son cours. Les journalistes ont suffisamment de garantie de représentation pour qu’on se permette de penser qu’ils ne vont pas répondre à une convocation d’un juge. C’est donc la peine privative de liberté que nous dénonçons. Sinon même dans les pays développés, les journalistes sont interpellés. Mais, si cela ne crée pas autant de tollé, c’est parce qu’on ne les maintient pas en prison, où en garde à vue. On les entend. Leurs avocats prennent le relais, et ils vaquent à leurs occupations. La suppression de la peine privative de liberté, tel est le sens de notre combat. Quand les politiques comprendront cela, nos pays gagneront en démocratie ».

        Les confrères Kouyo Yves et Dan Opeli qui ont été entendus lundi 31 juillet 2017 à la brigade de recherche de la gendarmerie puis tranférés au camp de gendarmerie d’Agban où ils ont passé la nuit, devront être présentés ce matin au parquet. Le Procureur de la République les poursuit pour « diffusion d’information fausse et mensongère », après la diffusion d’un article faisant état du gel des avoirs du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro par le pouvoir d’Abidjan.

         

        Chris Monsékéla

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