Entre les syndicats et le gouvernement , les positions se rapprochent, mais le bout du tunnel n’est pas encore atteint. Après des longues et âpres tractations entre les protagonistes, la plupart des points de revendications ont trouvé de compromis (12 des 13 points), mais l’essentiel reste de mise. Et la grève continue.
La question portant baisse du prix du carburant n’a pas encore trouvé de solution. Le gouvernement demande un moratoire de 45 jours. C’est le niet catégorique de la classe ouvrière.
“Sur les 13 points qui étaient inscrits à l’ordre du jour, nous sommes d’accord pratiquement sur les 12 points. Il reste le fameux point concernant le carburant sur lequel nous ne sommes pas encore tombés d’accord et nous espérons qu’après avoir consulté leur base, les syndicalistes nous appelleront demain pour qu’on puisse se retrouver et trouver une solution à ce dernier point. On a demandé un moratoire. Pour le moment, cela n’a pas été accepté par le syndicat”, a confié à la presse, le porte-parole du gouvernement, Albert Damantang Camara.
Du côté des défenseurs de la classe ouvrière, on annonce qu’une “entente” n’a pas été trouvée. “On ne s’est pas entendu sur le prix du carburant. Les parties sont restées sur les positions d’hier. Voilà la position actuelle. La grève continue. Et on va rendre compte à nos mandants de ce qui s’est passé”, a déclaré Mamadou Mansaré, secrétaire général adjoint de la CNTG.
Les négociations ont été suspendues à 1h50 minutes au ministère de la fonction publique, de la réforme de l’État et de l’administration.
Aliou BM Diallo