La crise entre le Comité National Olympique de Côte d’Ivoire (CNO-CI) et la Fédération Ivoirienne de Tae-kwondo (FITKD) a pris une autre proportion.
Le lundi 8 janvier 2018, le CNO-CI a pris possession du siège technique de la FITKD situé au stade Félix Houphouët-Boigny à Abidjan Plateau. Cette opération a été suivie par une brève interpellation d’un journaliste sportif.
« Au moment où je vous parle, je suis à la préfecture de police pour régler un certain nombre de détails. Je ne parlerai qu’au siège du CNO. Pour l’instant, il vous faut vous en tenir à ce qui s’est passé au siège », a fait savoir Kouakou Lucien, vice-président du CNO-CI, par ailleurs président du comité ad’hoc du CNO-CI, joint par afrikipresse.fr.
Muni d’une ordonnance et accompagné d’un huissier de justice , Kouakou Lucien a procédé au changement des serrures du siège technique de la FITKD.
« Un huissier est venu avec une ordonnance signée du président du tribunal de première. J’ai appelé le président Bamba Cheick Daniel qui m’a demandé de ne signer aucun document. Ce que j’ai fait. J’ai été expulsé des locaux. Par la suite, ils ont changé les serrures et sont partis avec les anciennes clés. Je n’ai opposé aucune résistance. Ils étaient arrivés une première fois le 22 décembre 2017, mais ils n’avaient trouvé personne puisque le siège était fermé. Le président de la fédération est informé de la situation », a témoigné Me Ouattara Bakary, le secrétaire permanent du siège administratif de la FITKD.
Levice-président chargé de la communication de la FITKD, Cyrille Sety a fait savoir : « le CNO a fait du vandalisme. Nous donnerons une suite à cette affaire ». Cette opération ne s’est pas déroulée sans difficultés.
Un journaliste sportif du quotidien Le Patriote,Ouattara Gaoussou, a été interpellé puis relâché les minutes suivantes. Les policiers lui ont reproché d’avoir fait des prises de vue au moment de l’opération.
Lesiège restait sous surveillance policière, alors que le CNO-CI et la FITKD représentée par son président, Me Bamba Cheikh Daniel, étaient à la préfecture de police.
Adou Mel