Dans le cadre du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales qui se tient à Abidjan, l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), a organisé mardi 21 novembre 2017 deux panels.
Dr. Sidiki Cissé, Directeur Général de la structure s’est exprimé sur Afrikipresse, au sujet des deux thèmes de ce panel : « Conseil agricole et changement climatique », et « Les Tics dans l’agriculture ».
Quel est aujourd’hui, le message de l’ANADER au monde paysan avec le changement climatique et l’avènement des Tics ?
L’ANADER a toujours eu un rôle de conseil aux côtés du monde paysan. Il est vrai que les Tics et le changement climatique sont des facteurs nouveaux. Il faut pouvoir désormais leur faire face et développer des approches nouvelles pour le monde paysan. Le changement climatique ne doit plus être une fatalité pour l’agriculture. C’est pour cela que nous innovons avec des techniques que nous offrons aux paysans. Nous leur demandons de nous faire confiance. C’est dans cet objectif, que nous avons voulu exposer sur ces différentes thématiques pour montrer, que malgré le changement climatique et l’avènement des Tics, nous pouvons avoir un bon rendement.
Qu’est-ce que votre structure propose concrètement au monde agricole au SARA 2017 ?
Ill s’agit de faire usage des techniques nouvelles agricoles que nous développons au niveau de l’ANADER. Ce sont notamment des techniques pour améliorer les cultures de rentes, et les cultures vivrières. Les paysans, doivent comprendre que nous sommes présents, en tant que leur partenaire privilégié. Et, notre mission première, c’est de leur fournir des conseils.
L’actualité agricole c’est aussi la suppression des pesticides obsolètes dans l’agriculture; aujourd’hui, que propose l’ANADER au monde paysan ?
Aujourd’hui, l’utilisation des pesticides obsolètes dans l’agriculture est une réalité. Les exploitants, doivent comprendre qu’il faut aller dans les lieux indiqués par l’ANADER, pour acquérir les pesticides recommandés. Ce sont des produits dangereux, aussi bien pour l’homme que pour les plants. À l’ANADER, nous avons aussi compris que les paysans sont majoritairement analphabètes, c’est pour cela, qu’à notre niveau, nous faisons désormais de l’alphabétisation fonctionnelle. Il s’agit de faire les campagnes de sensibilisation et les conseils dans les langues vernaculaires.
Qu’attendez-vous du SARA 2017 ?
Nous attendons que les paysans fréquentent de plus en plus l’ANADER, car c’est leur ‘’maison’’. C’est l’institution par excellence du conseil au monde paysan. Nous souhaitons également que nos messages puissent avoir une forte audience au niveau des jeunes et des femmes, parce qu’ils constituent l’avenir agricole de la Côte d’Ivoire. L’agriculture est une science et, pour y être, il faut être bien équipé.
Un bilan de votre structure pour l’année 2017.
Le bilan de l’ANADER est largement positif. Aujourd’hui, la qualité des cultures de rentes comme le café, le cacao et même, et des cultures vivrières est une fierté pour notre structure.
Roxane Ouattara