Dans le cadre des élections générales du 22 novembre 2020 au Burkina Faso, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Burkina Faso, Alpha Barry, est candidat aux élections législatives du 22 novembre 2020 pour le compte de son parti le MPP dans le Kourwéogo, une Province située à une cinquantaine de Kilomètres de Ouagadougou, la capitale burkinabè.
Nous sommes allés à sa rencontre dans la mi-journée du dimanche 22 novembre 2020 pour recueillir ses impressions sur quelques questions notamment la crédibilité du scrutin et la situation sécuritaire dans le nord du pays.
Une journée d’élections calme dans le village de Alpha Barry
« Je suis très heureux de pouvoir accomplir mon devoir citoyen, celui de voter. Je vote ici dans mon village à Niou, dans la Province du Kourwéogo. Je constate que les électeurs sont sortis nombreux pour ce vote. La même affluence est constatée un peu partout. Je suis en train de faire le tour des bureaux de vote, et les opérations se déroulent dans le calme. Nous avons la chance que tout le matériel électoral ait été déployé. Nous souhaitons que la journée soit tranquille et que nous ayons une journée de vote calme et apaisée. Et aussi que les résultats de ce scrutin soient accueillis avec beaucoup de sagesse et de compréhension de tous », a-t-il confié.
Allégations de fraude de la part de l’opposition
« Le processus électoral au Burkina Faso est tellement transparent que je me demande comment est-ce qu’on peut frauder et comment on peut arriver même à frauder. Toutes ces allégations de fraude de la part de l’opposition ne sont pas justifiées. Des efforts ont été faits par le pouvoir et il y a eu un dialogue politique avec cette opposition pour aplanir toutes les divergences liées au processus électoral. Donc je ne vois pas comment est-ce qu’au dernier moment, on peut évoquer des questions de fraude », a ajouté le ministre
S’agissant de la situation sécuritaire au Nord du pays, il a dit : « Nous sommes face à une situation de fait qui n’est pas propre qu’au Burkina Faso. Vous avez vu au Mali en 2018, comment les élections se sont déroulées, vous voyez également au niveau du Niger. La situation sécuritaire est donc une situation d’ensemble pour certains pays du Sahel. Mais l’essentiel c’est que, dans chaque Province qu’il y ait un minimum d’expression des populations ».
Propos recueillis par Joël Touré, envoyé spécial à Ouagadougou.