L’ancien président français Nicolas Sarkozy est considéré comme le responsable de la chute du régime de l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo , par l s partisans de celui-ci.
Sa défaite au premier tour des primaires de la droite a réjouit plus d’une personne dans le camp du Front populaire ivoirien (FPI).
Michel Gbagbo le fils de l’ex Président ivoirien, salue le modèle démocratique de la France : « Cette défaite de Sarkozy prouve au moins qu’en France, il y a un jeu démocratique. Et que les citoyens français peuvent exprimer un choix qui sera respecté. Certainement que monsieur Sarkozy a eu la place qu’il mérite du point de vue des français et c’est un exemple pour la démocratie. On espère que dans nos pays africains également, ce modèle là finira par prévaloir.
Je comprends les réactions de joie dans le camp du FPI. Parce qu’il n’y a pas que la défaite de Sarkozy. Si vous remarquez, Trump qui est un républicain et qui a gagné aux Etats-Unis a également , été félicité par le Front populaire ivoirien qui est pourtant socialiste et donc plutôt de tendance démocrate. Ces deux exemples montrent que l’incident qui a lieu en Côte d’Ivoire, est encore présent dans les esprits et que le président Laurent Gbagbo est encore largement présent dans la conscience collective. J’essaie de m’attacher aux principes et non aux comportements des individus.
Trump a gagné selon les lois électorales américaines. Ce n’est pas encore l’élection présidentielle en France, ce sont les primaires et Sarkozy a perdu selon les lois électorales des primaires de la droite et du centre dont se sont dotés les militants de la droite et du centre. C’est ça que je félicite. J’apprécie que les principes de la démocratie soient respectés. Et c’est ce qu’il faut faire en Afrique , en Côte d’Ivoire , partout. Je suis l’actualité française mais je suis encore plus préoccupé par l’actualité ivoirienne et africaine. Et je souhaite qu’avec le temps, que ce soit en Côte d’Ivoire ou dans l’ensemble de nos pays africains, on arrive à ce duel démocratique sans violence , sans haine , sans déchirure tribale, où des projets s’affrontent dans un cadre démocratique ».
Korona Sékongo