La Galerie le Basquiat a ouvert ses portes le samedi 30 août 2014 à Sem Jean-BaptisteToubo Tanam Natama pour la dédicace de son troisième ouvrage intitulé «Manifeste pour une jeunesse responsable». C’est un essai de moral social, a précisé l’auteur qui est juriste, politologue, diplomate, écrivain, poète, et directeur de cabinet de la présidente de la Commission de l’Union Africaine.
Son œuvre qui s’adresse en priorité à la jeunesse africaine pose des questions de gouvernance, d’identité, d’intégrité, du sens de l’honneur, de la vertu, la foi, le courage, le gaspillage des ressources, etc. S’il soutient que «la question de valeur morale n’est pas à l’ordre du jour dans le contexte où nous nous trouvons», l’auteur rappelle que dans les années antérieures, des questions de développement et de croissance ont été posées sans résultats positifs. ‘’Education pour tous’’,‘’Santé pour tous’’ sont des programmes de développement social qu’il énumère.
Aujourd’hui beaucoup de pays africains parlent d’émergence à l’horizon 2020. Pour lui, «2020 arrivera, on sera plutôt immergé».«L’avenir en Afrique, c’est sa jeunesse. L’Afrique qui a une population d’un milliard trois cent millions d’habitants détient 25% de la population jeune dans le monde.
D’Ici 2040, celle-ci va doubler. Cela veut dire que l’Afrique deviendra l’avenir du monde. La transformation de l’Afrique passe par cette jeunesse. C’est à travers elle qu’il faut inculquer de nouveaux comportements», a-t-il expliqué. Ce manifeste qu’il a écrit est, de son point de vue, une manifestation de Saint Jean-Baptiste qui est, chez les musulmans, le Prophète Yaya.
Le constat qu’il a fait, «beaucoup de jeunes africains étaient déboussolés, sans repères». Pour l’auteur, une «bonne partie s’est laissée emporter par la vague des anti valeurs». (…..) Manifeste pour une jeunesse responsable est un essai qui est sur le point d’être traduit en, anglais, en turc, en coréen, etc. «J’ai ouvert une brèche, tout le monde peut s’engouffrer», explique Sem Jean-Baptiste Natama.
Koné Saydoo