AFRIKIPRESSE-Dakar (Sénégal)-Les Premières dames de l’Afrique, réunies récemment à Addis Abéba (Éthiopie), se sont engagées à mener des actions visant à éliminer les mariages précoces.
“Nous les Premières Dames d’Afrique, Membres de l’organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS) réunies à l’occasion de la 14ème Assemblée Générale Ordinaire à Addis-Abeba, en Ethiopie le 31 janvier 2015, considérant que l’importance des droits et du bien-être de l’enfant africain et avons conscience des effets néfastes du mariage des enfants sur toutes ses formes et ses manifestations nous nous engageons à faire le plaidoyer de toutes les mesures législatives et d’autres mesures nécessaires afin d’éliminer les mariages précoces”, informe un communiqué reçu du cabinet de la Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara.
Le club des épouses des chefs d’états africains reconnait que dans une trentaine de pays d’Afrique, le mariage précoce touche au moins 30% des enfants, entrainant des conséquences graves pour la santé et un taux de mortalité et de morbidité élevé pendant la grossesses et l’accouchement des filles qui ont entre 15 et 19 ans. Ainsi, soutiennent-elles les stratégies nationales et les plans d’actions qui visent à mettre fin aux mariages précoces, promeuvent la participation et le rôle des hommes, en particulier des pères, des chefs religieux et des leaders communautaires dans la lutte contre le mariage des enfants et sont engagées à mobiliser des ressources pour l’éducation et l’autonomisation des femmes et des filles à promouvoir des législations visant la protection des droits des femmes et des filles.
“Heureuses des progrès significatifs dans la réponse continentale du SIDA et la diminution du nombre de nouvelles infections au VIH, nous nous réengageons à mettre fin au SIDA d’ici 2030 en préconisant et soutenant l’augmentation stratégique des services de prévention et de traitement de la transmission du VIH mère-enfant, en soutenant et en faisant un plaidoyer pour à la fois des soins complets prénatals et postnatals se concentrant non seulement sur les femmes enceintes mais aussi sur les mères allaitantes et faisons un plaidoyer pour la révision et le renforcement des services diagnostiques et de traitement pédiatrique. Nous réaffirmons notre engagement à renforcer la campagne continentale Action pour la santé maternelle, néonatale et infantile, pour réduire le taux de mortalité chez les femmes et les filles”, note le communiqué.
Ndiack Faye