À l’issue d’une réunion du conseil de sécurité des nations unies tenue lundi 12 février 2018 à New York, 7 pays sur 15, dont la Côte d’Ivoire ont exigé la tenue des élections présidentielles en République démocratique du Congo le 23 décembre 2018 sans la participation du président Joseph Kabila.
« Notre présence à cette réunion témoigne clairement de notre engagement en faveur d’élections inclusives et crédibles en république démocratique du Congo le 23 décembre 2018. Nous sommes ici rassemblés et unis par notre volonté d’aider la RDC à entreprendre sa première transition de pouvoirs démocratique et pacifique. Notre intérêt pour des élections libres, justes et crédibles se manifeste tout d’abord par la nécessité d’assurer que le gouvernement de la RDC représente et reflète réellement la volonté du peuple congolais. Mais il s’agit également de répondre à la dégradation de la situation politique, économique, humanitaire et des droits de l’homme au Congo » a dit l’ambassadrice Haley de la Mission des États-Unis auprès des Nations unies au nom des États-Unis, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée équatoriale, de la France, de la Suède, du Royaume-Uni et des Pays-Bas.
Et d’ajouter :« Ces élections devaient bien entendu se tenir l’an dernier. Nous ne pouvons autoriser un autre retard. L’Accord politique de la Saint-Sylvestre, la constitution de la RDC et le calendrier électoral présentent un processus clair. Ils affirment et réaffirment le fait que la RDC doit tenir des élections le 23 décembre et que le président Kabila ne peut pas briguer un troisième mandat », parlant des élections présidentielles dont la nouvelle date est fixée au 23 décembre 2018.
Philippe Kouhon