C’est au bord d’un vol privé que le président Hery Rajaonarimampianina a regagné la capitale malgache le 18 août 2015 en début de soirée, après avoir présidé la « Journée de Madagascar » à l’exposition universelle de Milan (Italie) et participé au dernier sommet de la SADC à Gabarone.
Il affiche lors d’un point de presse, son idée de ne pas dissoudre l’Assemblée nationale, alors qu’une bonne partie des députés reste hostile à son régime.
L’homme prône la discussion et la persuasion à la place d’un forcing !
Sauvé d’une déchéance parlementaire, il y a trois mois, par un rejet de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) il réitère son appel « pour une majorité parlementaire unie autour du programme présidentiel, tels que développé dans la Politique Générale de l’État (FGE) et le Programme National de Développement (PND) »
Dans cette démarche pour concrétiser le pacte de responsabilité stipulé dans la décision de la HCC, le chef de l’État vise aussi bien la stabilité de son pouvoir que l’intérêt national. Madagascar se trouve encore dans une pauvreté socio-économique criarde.
« Une situation que nous avons héritée et qui ne devrait pas constituer une source de manœuvres de sape, comme certains s’évertuent à le faire » évoque le président malgache.
Cette approche d’unir autour d’un programme nécessite un accord des acteurs politiques en vue d’une réelle stabilité « avant de passer à de nouvelles étapes » précise le président malgache, craignat un nouveau rapport des forces politiques suite aux résultats des communales du 31 juillet 2015.
James RAMAROSAONA