Baidy Aribot, député de l’union des forces républicaines (UFR), troisième force politique de l’opposition guinéenne, a été la cible d’une attaque, vendredi soir, par des inconnus armés, dans une préfecture située à 50 Km de Conakry la capitale.
Des assaillants ont attaqué l’hôtel où il logeait aux environs de 20 heures, selon la Cellule de communication du parti, qui précise que le député uninominal de l’UFR à Kaloum (centre administratif de Conakry) a été dépouillé de tous ses biens : argent, téléphones et autres.
Le Député avait quitté Conakry, vendredi matin, pour aller installer des structures de l’UFR dans cette préfecture.
D’après un confrère joint sur place par Afrikipresse, il y aurait eu plus de peur que de mal , même si les visiteurs indélicats ont réussi à emporter son téléphone et une importante somme d’argent.
Selon les témoignages du préfet de Coyah rapportés par le confrère , le député n’a pas été la seule victime. Plusieurs occupants de l’hôtel ont été également molestés dans leurs chambres.
Abdourahmane Kéita, préfet de Coyah, explique que Baidy aurait échangé avec les agresseurs qui lui ont indiqué qu’ils voulaient de l’argent.
« Dès que les bandits ont commencé à fouiller le motel, il (Baidy) s’est présenté à eux en leur demandant ce qu’ils voulaient. Ils ont dit qu’ils voulaient de l’argent. Il leur a remis dix millions. Au moment où ils partaient vers les autres occupants, le député leur a demandé de ne faire du mal à personne. Les agresseurs ont rétorqué à Baidy de se mettre à l’abri. Quand il voulait se retirer, ils ont tiré sur son véhicule », a expliqué la première autorité préfectorale à un confrère.
L’insécurité est devenue ces derniers temps un phénomène préoccupant à Conakry et dans certaines villes du pays. Il y a quelques mois, un ancien ministre guinéen, Aliou Thierno Diaouné avait été assassiné dans une banlieue de la capitale, et son véhicule emporté. Des corps sans vie sont retrouvés tous les jours, dans des quartiers de Conakry, sans aucune suite sur les enquêtes pour retrouver les coupables.
Aliou BM Diallo, à Conakry